• Voilà maintenant le chapitre 3 :

     

    Chapitre 3 

     

     

     

    Ils se rapprochent de plus en plus de moi. J’ai vraiment la chair de poule, je m’accroupie et attends. Les pas sont lourds. « C’est un homme », pensai-je. Une lumière éclatante comme des phares s’élève, pendant cette longue nuit, haut dans le ciel. Les pas s’arrêtent d’un seul coup. Je reste bien par terre et ne bouge plus. Je l’entends se rapprocher de moi, ça fait comme la dernière fois avec ma grand-mère.

     

    « Grand-mère ? Es-ce que c’est toi ? », Soufflai-je. Rien, pas un seul bruit. Les pas se sont arrêtés, je ne pense pas qu’il est parti car je l’aurai entendu. Je sens, tout d’un coup, un souffle dans ma nuque. Je n’ose pas me retourner, de peur que se soit cette même personne ou un animal. Il pose ses deux mains sur mes épaules et me retourne. Je ferme les yeux aussi forts que je le peux. J’attends, quelque minutes passent. Je décide d’ouvrir les yeux pour lui faire face, il faut que je l’affronte. Je les ouvre et… rien. Il n’y a personne, plus personne. Je n’ai même pas sentit des mains s’enlevés de mes épaules. Je me lève et commence à marcher. Les bruits de pas recommence, je me retourne tout en marchant et vois qu’il me suit, il est grand, un peu plus que moi. Je marche de plus en plus vite presque à courir. Je continue, je m’enfonce loin dans la forêt même si je sais que le chalet est dans mon dos, je ne veux pas faire demi-tour. Les pas s’approchent de moi, je commence à courir, de plus en plus vite. J’ai peur, je cours comme je n’avais jamais couru au par-avant. Je me cache derrière un arbre, puis je l’entends me parler, d’une voix glacial et terrifiante, « Ne te cache pas petite fille, enfin, Nora, si tu préfères, je vais te trouver, tu sais je suis très fort à cache-cache ». Mon sang se glace, il connait mon prénom, et il veut jouer à cache-cache, je recommence à courir, il est derrière moi, il m’attrape le bras et me pousse par terre, je tombe et me relève de suite. Je cours, je suis hors d’haleine, je ne peux même pas m’arrêter pour reprendre mon souffle. J’arrive devant la porte d’un chalet, je le reconnais, c’est le mien. J’entre, la porte est ouverte, et je la referme tout de suite derrière moi. Je reste là, dans l’entrée, je ne bouge plus, je reprends mon souffle puis je vais m’assoir sur le canapé. Je suis fatiguée mais je ne peux pas dormir, je suis trop terrifier à l’idée qu’il revienne.

     

    « -Ah, te revoilà enfin Nora, je commençais à m’inquiéter que tu ne reviennes pas.

     - Ah !!!!!!!!! »

     Je ne sais pas ce qui m’arrive, c’est la même voix que toute à l’heure, une voix glacial et terrifiante, je tombe d’un seul coup par terre, comme si on m’avait assommée ou que l’on m’avait poussée violement. Je m’évanouie, je suis inconsciente, que va-t-il m’arrivée…

     Je me réveille, j’ai froid. Je n’arrive pas à ouvrir les yeux, ils sont lourds et fatigués. J’attends quelques instant pour voir se qui va se passé, rien. J’ouvre enfin les yeux en grand. Je me relève et constate que je suis sur un lit, ce n’est pas le miens. Je m’assois, et contemple la pièce où je me trouve, elle est très grande. C’est un lit à deux places, en face de moi il y a une commode, elle est beige, tout se qu’il y a de plus normal, à côté, se trouve une armoire de la même couleur. A côté du lit, il y a une table de chevet, une lampe très belle y est posé, et non loin, il y a une photo. C’est un garçon, très beau, c’est le même que celui qui est dans ma chambre au chalet, il à l’air heureux par contre, elle a du être prise la même année car il est exactement pareil. Il n’y a pas de bureau, n’y de bibliothèque, pas non plus de chaise comme dans ma chambre. Je me lève enfin et me dirige vers la porte, je regarde les murs une dernière fois et remarque des posters, que je n’avais pas vu quand j’étais assise, se sont des chanteurs et des danseurs. J’ouvre la porte, sors et la referme.  J’atterris dans un salon, une télé, un fauteuil  et un canapé y sont posés, et des personnes s’y trouvent, quatre plus exactement. Je m’avance vers eux, ils n’ont pas l’air de m’avoir vu car ils ne se retournent pas. J’avance de plus en plus, je ne sais pas où je me trouve, n’y où je suis mais j’ai l’impression que je vais bientôt regretter de mettre réveiller. Je sors de mes pensés et reviens à la réalité quand je me rends compte qu’un garçon c’est levé et avance vers moi.

     

    « - Bonjour Nora, dit-il, c’est une voix douce mais glacial qui ressemble un peu à celle de tout à l’heure. Comment vas-tu ? Tu te sens mieux ?

     -O…comment vous connaissez mon nom ?, dis-je doucement et calmement mais d’une voix apeurée. »

    Il rigole puis me répond :

     « - Tu n’as pas à avoir peur de nous, on ne te veux aucun mal, dit-il d’une voix calme.

     - Comment puis-je en être sur ?, dis-je en reculent.

     -Ne recule pas Nora, dit-il tout en rigolant, ton nom circule beaucoup ses temps-ci, on raconte que tu as défiée le directeur, la sous-directrice, que tu as perdu une amie, Lily, si je ne me trompe pas, elle a dit beaucoup de choses sur toi cette Lily.

     - De quoi ? Comment me connaissez-vous ? Je ne vous est vu nulle part, n’y parler.

     -Tu as du voir beaucoup de choses terribles maintenant, tu ne devrais plus avoir peur. Viens t’assoir avec nous. Allez-viens, dit-il en voyant mon expression de terreur. »

     Je m’avance vers eux, doucement, il retourne s’assoir sur le canapé, je m’assoie, à mon tour, sur le fauteuil. Je les regarde un par un, visualise tous dans les moindres détails. Un jeune homme est assis tout à gauche du canapé. Il est brun aux yeux marron, cheveux court, il porte un t-shirt gris et un jean, en chaussure, il a des Vans. A côté de lui, est assis un autre garçon, il est brun aux yeux bleu, il a les cheveux mi-court mi-long, il est en costard, on dirait qu’il revient d’une conférence de presse. A sa droite, il y a une fille, elle est très belle, elle a les cheveux noir, ils sont ondulés, les yeux noir, elle porte une minirobe blanche, accompagné de petits nœuds par-ci par-là noire, elle a des ballerines noir aux pieds et enfin, à côté d’elle, le gars que j’avais déjà vu sur des photos, les cheveux brun avec des boucles, les yeux vert, comme moi, habillé que avec des marques, Abercrombie, Burberry, Vans… Il se lève, s’approche de moi, me prend la main et me fait signe de me levée à mon tour, ce que je fais sans broncher.

     « - A ta gauche, commence-t-il en me montrant le brun, c’est Noam, à côté de lui c’est Symh, la jeune fille, à sa droite, s’appelle Lysias, et moi, je m’appelle…

     -Chad, terminai-je, Chad Marvelo, tu es un ami, qui a été fidèle, à, à Katie Rill, pendant la guerre contre nous, les humains, mais…

     - A se que je vois, m’interrompe-t-il tu as déjà vu la photo qui est dans ta chambre et dans la mienne. Tu me dis ça, comme si tu le savais depuis longtemps, qui j’étais, et qui elle était. Tu dois surement te demander, mais pourquoi la guerre contre les humains non ? Mais, c’est tu vraiment la signification de cette phrase, c’est tu vraiment se qu’elle voulait dire par là ?

     - ….Non, non, je ne veux pas être mêlée à ça mais, se que je sais, c’est que vous n’êtes pas normal, et qu’elle et toi, vous étiez très proches,… et qu’elle est….

     - …morte, termine Chad d’un ton ferme. Elle est morte pendant la guerre contre les humains, une blessure mortel certes, mais terrible et cruel. Comment pouvez-vous continuer de vivre en sachant cela. Comment pouvez-vous continuer à nous tuer, à nous blesser, à nous ravager, vous, vous devriez payés pour se que vous avez fait, pour se que vous LUI avez fait. Elle est morte en voulant, en voulant…

     - Elle morte, en voulant te sauvée Nora, termine Lysias, la fille à côté de Chad, les larmes aux yeux.

     - Tu es le prix à payer Nora Kazama, continu Chad d’une voix rageuse mais souffrante, tu es le prix de toutes mes souffrances, j’ai vécu, longtemps dans cet endroit horrible et massacreur, le temps de te retrouver, et de tuer. »

     Chad se lève brusquement et se rut sur moi, il sort à poignard et l’approche de moi, il est près à me tuer mais Noam et Symh, lui prenne les bras, et il se débat jusqu’à blessé Symh qui tombe à la renverse et se cogne la tête contre le sol. Chad revient vers moi, pendant que Noam aide Symh à se relevé, et me fait une écorchure sur le bras puis Noam et Symh reviennent à l’attaque et l’emmène dans une autre salle pendant que Lysias reste avec moi, accroupie face à moi. J’entends Chad crier dans la pièce d’à côté, « C’était lui, il voulait me tuer, il souffre à cause de moi », dis-je à voix basse.

     « - Ca va ?, me demande Lysias en me sortant de mes pensés. C’est arrivé tout d’un coup, tu as du avoir peur non ?

     - Oui, mais plus de peur que de mal, dis-je en tremblant.

     - Ils étaient, plus qu’amoureux, plus qu’ensemble, me dit Lysias calmement, quand elle morte, on aurait dit, qu’une partie de son âme avait été arraché, on aurait dit, qu’on venait de le tuer, il a juré d’avoir ta peau, mais avant qu’elle meurt, elle lui a dit qu’il ne fallait pas qu’il te tue car tu es quelqu’un Nora, tu notre sauveuse, c’est toi, qui va tout arrêter, c’est toi, qui l’arrêtera.

     - Qui ?, demandai-je, qui dois-je arrêter ? Chad ?

     -Non, lui. »

     Elle sort une photo correctement plié de sa poche et dessus il y a un homme qui a l’air d’avoir fait du mal autour de lui. Un homme mortel. Il a le visage blanc d’un côté et noir de l’autre, ses yeux sont deux petits pupilles noirs. Il est habillé en manteau de fourrure, il a du sang qui sort de sa bouche. La photo doit être un portrait.

     « - Qui-es-ce ?, demandai-je une nouvelle fois.

     - Il s’appelle, dit-elle en soupirant, il s’appelle le démon noir. On ne connait pas son vrai nom. Chad est sur qu’il ta envoyer sur terre pour nous détruire, mais c’est impossible car tu es une humaine, à moins que, es-ce qu’il t’est déjà arrivé, des choses, des choses bizarre, pas normal.

     - Euh, je, oui, j’ai vu ma grand-mère, elle m’a prévenue qu’un danger me courrai après et j’ai aussi entendu une voix de fille m’appeler, elle me demandait de l’aider et elle pleurait.

     - Nora, je sais que l’on m’a interdit de te le révéler mais je pense que le moment est venu de te le dire. Tu n’es pas une humaine.

     -….peux-tu répéter ?, dis-je en ayant du mal à déglutir.

     - Il excite une légende celle des damnés, un seul de ses monstres revenus de l’enfer peut nous tuer… Nous, nous sommes des humains, enfin, nous courons excessivement vite et nous avons une force surnaturel, on n’est pas des vampires, ni des loups-garous, nous on est se qu’on appel les sur-damnés.

     - Des sur-damnés ? Quesque ça veut dire ? C’est encore un truc inventé par les auteurs ou c’est un conte fantastique qui a été écrit pour les enfants ?

     - Non, dit-elle en rigolant. Avant, reprit-elle d’un ton sérieux, nous aussi on était des humains. Nous sommes mort, puis nous sommes devenus des damnés, mais les sur-damnés, se sont ceux qui ont réussi à surmontés la haine, le mal qu’ils avaient en eux, ils ont surpassé les damnés et la guerre à exploser, les humains y ont été mêlé, il a eu un conflit entre eux et les damnés, ils s’entretuaient. Pour nous les sur-damnés, c’était dur de voir ça. Parce-que nous avions réussi, à surmonter tout ça. Ta grand-mère était une sur-damnée, c’est comme ça que nous te connaissons. Elle nous parlait de toi comme si tu étais sa fille. Elle nous manque à tous même à Chad, elle lui a sauvée la vie plus d’une fois et elle lui-même dit avant de mourir « Sauve ma petite-fille, si elle est en danger, je t’en supplie, c’est notre sauveuse », il lui avait promis et puis, quand Katie est morte il ne pensait plus à rien, à part à elle. Je, je ne l’avais jamais vu si bouleversé et si terrifiant. »

     Elle se lève et commence à partir quand :

     « - Une dernière question s’il te plaît…, dis-je.

     - Oui ?, dit-elle dans un murmure.

     - …..Es-que je vais mourir ?, demandai-je en avalant ma salive douloureusement.

    -….Je pense, que se sera en fonction de toi, à plus tard et tu dors dans la chambre de Chad, il va dormir dans le salon. Bonne nuit ».

     

     Je reste là sur le fauteuil, j’ai l’impression de rêver. Je me lève et vais dans la chambre de Chad. Après avoir refermé la porte, je m’assoie sur le lit et prend un coussin sur mes genoux et…

     « - Te voilà, dit une voix glacial mais douce à la fois.

     - C’est, c’est toi Chad ?, dis-je d’une voix à la fois terrifiée et épuisée.

     - Oui, dit-il en sortant d’un coin sombre, je suis désolé pour tout à l’heure, je…

     - Lysias m’a racontée, dis-je en lui coupant la parole, j’avais tant envie de lui parler que je ne l’écoutais presque plus, elle m’a racontée se qui c’est passé avec toi et Katie et aussi ma grand-mère, je suis terriblement désoler mais je n’y peut rien, se n’est pas moi qui est tuée Katie et si ma grand-mère n’avait pas été là elle aurait surement été comme toi mais, je suis désolé, continuai-je, je suis désolé, de se qui lui est arrivée…je…

     - Se n’est pas ta faute s’est aussi la mienne, j’aurai put la sauvée car elle était à côté de moi dans la forêt pendant la guerre et puis, elle est morte. J’ai tourné la tête pour vérifier que personne n’arrivait puis quand je me suis retourné pour la regarder un damné la poignardait dans le ventre. Je ne me suis pas soucié de la personne qui s’enfuyait c’était elle, pourquoi elle, dit-il les larmes aux yeux. Ca aurait put être moi mais pourquoi elle, pourquoi…

     - Se n’est pas de toi qu’il avait peur, mais d’elle, ils l’ont tués je pense parce qu’elle représentait une menace pour eux, se n’est pas de ta faute Chad…

     - MAIS J’AURAI PUT LA SAUVER !!!! J’AURAI PUT LA SAUVER !!!!!, hurle t-il. J’aurai put, j’aurai put… »

     Il s’assoit sur le lit, met sa tête entre ses mains et ferme les yeux.

     - Je n’aurai pas du essayer de te tuer tout à l’heure. Tu es peut-être ma souffrance mais, tu nous sauveras et j’en suis sur. »

     Il s’allonge sur le lit puis il sombre dans un profond sommeil. Je l’allonge correctement et lui dépose un baiser sur la joue puis sors de sa chambre et vais dans le salon. Je  m’allonge sur canapé et m’endors dans un sommeil démoniaque. Les rêves sont parfois heureux ou bien cruel et terrifiant mais moi je sais que maintenant, ils ne seront plus jamais heureux, plus jamais joyeux comme avant et que peut importe les conséquences que devrais subir, je sais que ma mort est proche tout comme un papillon vie et que je ne serais rien sans le vouloir. Ma vie ne sera rien tant que je resterais là et que je ne ferais rien. Je me dis que ma grand-mère n’est pas morte pour rien mais pour moi et la vie est unique surtout la mienne.

     


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