•  

    Chapitre 9 

     

     

     

    « Nora !! »… Un cri perçant me perse les tympans. Ma tête tourne. Je n’arrive pas à ouvrir les yeux. Je vois une personne rigoler, un flash, et là, une jeune fille danser. Et ce cri qui me fait tremblée recommence et me donne mal au ventre. Un coup de froid m’envahie, ça apaise la douleur. Une main caresse mes cheveux. Je plisse les yeux et les ouvres. L’herbe est douce sur ma joue, j’apprécie se courant d’air. J’essaye de me lever mais mon dos me fait beaucoup trop mal, je tourne la tête et distingue à quelques mètres de moi un grand bâtiment beige, il y a beaucoup de fenêtres mais aucune porte. Je prends sur moi et me redresse rapidement. J’ai l’impression que m’a tête va tomber, je tiens d’une main mon front et de l’autre un arbre. Je reprends peu à peu le contrôle de mon corps, ça va mieux, mes yeux se pose sur mon ventre, je soulève un peu mon tee-shirt, rien, je n’ai aucune égratignures. Il n’y a pas de sang. Je regarde autour de moi, il n’y a personne. J’avance vers l’énorme immeuble, il me semble l’avoir déjà vu quelque part, mais où ? J’arrive devant, je le contourne, aucune porte. C’est incroyable !! Une grande fenêtre très tape à l’œil est ouverte, je vais entrer par là, on verra bien se qu’il y a à l’intérieur. Je pose mes deux mains sur le bord de celle-ci et me glisse à l’intérieur. J’atterrie sur du parquet très clair, dans une petite salle, les murs sont orange et marron, il fait chaud. Il n’y a rien, pas un seul meuble. Je traverse la pièce, et, sans réfléchir, ouvre une porte en bois et passe à travers le seuil de celle-ci. Elle me mène à une salle de taille moyenne, avec des meubles par contre. Tout est en bois, les murs, le sol, le mobilier, et même les fenêtres et les portes. Il fait drôlement froid dans cette salle. Je vais m’assoir sur un fauteuil près de moi, un peu de confort ne fais pas de mal. Il y règne un silence total, c’est bizarre. J’entends un bip, bip, bip, je me retourne. On dirait un compte à rebours, une petite voix s’élève « Dix, neuf, huit, sept… » Je me lève de mon siège, cours et ouvre la porte à la volée et me jette par la fenêtre. Je fais à peine trois pas, quand l’ouverture par laquelle je suis passée quelques instants plus tôt explose. Une énergie invisible me pousse des mètres plus loin. L’endroit, auquel mes pieds étaient, explose à son tour. Mes yeux ne peuvent plus se battre contre toute cette lumière, ils se ferment rapidement, mes mains sont gelées et je n’arrive plus à les bouger. Des secondes passent, puis des minutes. Je n’entends plus rien, je rouvre les yeux. Se qui est devant moi n’est pas un bâtiment en feu ou des cendres, non. Se sont des yeux rouges, qui me fixe, je cris et la personne qui est devant moi cri elle aussi. Je la pousse aussi loin que mes bras le peuvent et me lève. C’est une jeune fille, elle est mate et ses bras sont pleins de griffures. Ses yeux minuscules s’accordent parfaitement avec ses lèvres soigneusement remplis de rouge à lèvres. Ses cheveux d’un jais noir sont ramenés en une haute queue de cheval. Sa robe blanche est toute sale, pleine de terre et ses sandales noires sont complètement déchiquetées.

     

    « - Ne me faites pas de mal…, me dit-elle en reculant.

     

    - Qui es-tu ? Je ne te ferai aucun mal, dis-je.

     

    - Je, je m’appelle Léonie…

     

    - Ok, n’es pas peur Léonie, moi c’est Nora. Tu es toute seule ?

     

    - Oui, je ne sais pas où je suis. Je me suis réveillée dans le noir, je ne sais pas où je suis, aide moi Nora. »

     

    Je la regarde, cette voix « Aide-moi Nora… », je l’ai déjà entendu.

     

    « - Où, pourquoi dis-tu ça ? Es-ce qu’on se connaît ?

     

    - Non, dit-elle en reculant un peu je sens qu’elle ment.

     

    - Quelqu’un t’as parlée de moi ?

     

    - Non, continue telle en faisant un autre pas en arrière.

     

    - Tu as peur ?, dis-je en avançant vers elle.

     

    - N…non, à l’aide !!!, cri-t-elle. »

     

    Je me retourne en entendant des pas surgirent de derrière les arbres d’un orange pétant. Deux gars arrivent et me prennent les deux bras. Je donne un coup de pied dans le tibia de celui de gauche et un autre dans le ventre à celui de droite. Ils relâchent la pression et je me tourne vers eux.

     

    « - Matthias ? Sébastien ? Qu’es ce que vous faites là ?, dis-je vraiment étonnée et me massant les poignés.

     

    - Ont savait pas que c’était toi, dit Sébastien en se relevant et en aidant Matthias à faire de même. Vraiment pas…

     

    - Désoler pour cette improvisation Léonie. On était en train de…enfin bon, désoler aussi à toi Nora.

     

    - Vous vous connaissez ?, demandai-je à Matthias.

     

    - Oui, répond Sébastien, depuis bien trop longtemps, continu t-il en faisant un clin d’œil à Matthias.

     

    - C’était pourquoi se petit clin d’œil ?, demande Léonie d’une voix aigu.

     

    - Rien, rien, répond Matthias en rigolant.

     

    - J’aimerai aussi savoir, dis-je.

     

    - Vous ne pourrez pas comprendre, vous êtes…

     

    - Trop petites pour l’entendre, termine Sébastien.

     

    - Ouai c’est ça, on est mortes de rire, dit Léonie en faisant un regard de travers à Matthias. Ah, ah, ah, ah… Allez vas-y crache le morceau.

     

    - Mais rien, pff, les filles…, continu Sébastien. »

     

    Nous rigolons un bon coup, j’entends alors un autre rire, il ne parvient pas aux oreilles des autres, j’ai l’impression qu’il est tout près de nous.

     

    « - J’ai entendu quelque chose, soufflai-je sèchement.

     

    - Ton I.M.A.G.I.N.A.T.I.O.N te joue des tours, dit Seb en pointant son doigt tout droit vers moi. »

     

    Un bruit se fait entendre plus loin derrière lui, un rire…

     

    « - Et maintenant ?, demandai-je, vous me croyez…

     

    - Non, dit Seb d’un ton peureux. »

     

    Une voix douce mais dur parvient jusqu’à nos oreilles.

     

    « - Viens jouée avec moi, ne m’abandonne pas, viens jouée avec moi. Voyons Nora, tu ne me reconnais pas ? Viens jouée avec moi, approche toi, n’ai pas peur… 

     

    - C’est qui ?, demande Matthias d’une voix dur, mais tremblante sur le ton.

     

    - Viens jouée avec moi, continue cette voix qui devient lassante et terrifiante. Nora, Léonie, venez avec moi, ne partez pas, venez jouée avec moi…

     

    - Pars !, criai-je. Mais c’est qui à la fin !!

     

    - Tu m’as oubliée, dit alors une voix grave, avec n’importe qu’elle voix, tu m’oublie, tu ne te rappelle vraiment pas ?

     

    - Montres-toi, dis en tremblant de tout mon corps.

     

    - Tu es la pire jeune fille que l’on puisse imaginée, tu as une mémoire de poisson rouge mais une force de géant. « Je ne t’oublierais jamais », tu ne te rappelle pas de cette phrase, tu me la répétais si souvent. »

     

    Mon cœur se soulève, il fait un bond, j’ai du mal à respirer, Lily… Les larmes me montent aux yeux.

     

    « - Lily…, soufflai-je de nouveau.

     

    - Tu m’as oubliée, tu me l’avais promis.

     

    - Mais tu es morte…, je, je ne savais que…

     

    - Que je vivais encore, ma pauvre, mais tu ne sais rien de moi, je ne m’appelle pas Lily, cette chaîne que je t’ai donnée en guise de notre amitié devais te protéger de tous ses démons mais elle ne l’a pas faite. Où est-elle ?

     

    - Je, je suis désolée, on me l’a volée.

     

    - Quoi…, lâche-t-elle sèchement. Volée, la chaîne, mais t’as rien dans le crâne ou quoi !, continue-t-elle en sortant dessous les arbres oranges.

     

    - Tu as changée dis-je en la regardant de au en bas. »

     

    Elle porte sur elle un jean déchiré par les branches crochues et un tee-shirt noir décousue. Ses baskets sont pleines de trous et ses cheveux sont tout ébouriffés et en désordres mais toujours noir. Son visage est sale par rapport à d’habitude, son petit nez, ses yeux bleu et son visage…il est pâle…

     

    « - D’où sors-tu ? Ils t’ont tuée…

     

    - Je me suis réveillée, il faisait noir. Je ne savais pas où j’étais, je ne pouvais plus bouger, même pas un bras ou une jambe ou même ma tête. De la terre m’est tombée dessus. Et j’ai compris, qu’on m’avait enterrée vivante. J’ai levé les bras et j’ai poussé se qu’il y avait au dessus de moi. Je me suis levé et j’ai regardé autour de moi. Il n’y avait personne j’étais, abandonnée, toute seule, dans le noir. Personne n’est venu quand j’ai appelé de l’aide. Personne n’est venu quand j’ai crié du secours. J’ai erré toute seule sans amis à qui parler pendant plusieurs jours vous m’avez oubliée. Je n’existais plus dans vos cœurs, je suis tombé dans l’oublie. Pour vous, je n’étais peut-être qu’une simple passante. Mais maintenant je t’ai retrouvé et je pourrais en profiter, je pourrais te faire souffrir, continue-t-elle en tournant autour de moi. Te tuer mais avec de la souffrance.

     

    - Je sais se que tu ressens…

     

    - Non tu ne c’est pas !!, cri-t-elle. Tu ne sais pas se que ça fais d’être sous terre et de se sentir humilier par sois même.

     

    - Ne reviens pas vas t-en, retourne, retourne là où tu étais. J’ai trop d’ennuies alors ne viens pas en rajouter.

     

    - Tu as trop d’ennuies et bien, autant en prendre du plaisir non ? Je te laisse deux heures. Tu devras partir, prendre tes affaires, retrouver Chad et lui dire en revoir, me glisse-t-elle dans l’oreille, mais tu as deux heures, si tu les dépasses tu mourras. »

     

    A ses mots je ne peux rien faire, c’est ma vie je ne peux pas lutter contre ça.

     

    « - Elle ne va pas partir, lance Matthias. Elle va rester, Nora restera avec nous et jusqu’à temps que tu t’en aille.

     

    - Vous ne savez pas à quoi vous vous mesurez… »

     

    Après avoir terminée sa phrase elle recule et s’enfuit vers la forêt. Je regarde les gars puis Léonie, j’ai de la chance de pouvoir compter sur mes amis. Je leurs tourne le dos et me dirige vers le petit sentier qui conduit à l’internat. Mais avant de partir je demande quelque chose à Léonie.

     

    « - Au faite c’était quoi se bâtiment ?, posai-je comme question.

     

    - Ma maison, enfin, j’habitai là avant que je disparaisse de la civilisation, tu comprends…

     

    - Ah, d’accord. »

     

    Je marche sur le sentier remplie de petits cailloux gris et noir et arrive devant l’internat. J’entre et fais un signe de tête à la secrétaire qui est devant l’accueil avant de me diriger vers la porte en bois de ma chambre. J’y entre et referme la porte derrière moi. Il n’y a personne, je m’assoie sur le premier lit, c’était celui de Lily. Je touche ses draps doux comme la soie avant de me lever et d’ouvrir sa commode. Le premier tiroir est vide, le second aussi et le troisième contient une enveloppe. Je la prends dans ma main et l’ouvre. Il contient un bout de papier chiffonné. Je le déplie délicatement pour ne pas l’arracher et lis dessus le mot Revanche  écrit en gras. Je le retourne et vois au dos un rond avec, à l’intérieur un œil. Un frisson me traverse le corps et je remets tout en place. J’ai l’impression que quelqu’un m’épie, c’est…bizarre. Je vais dans le couloir et ensuite à la bibliothèque. Je tire un rideau pour apercevoir le dehors. Le ciel est gris, et nuageux. Il commence à pleuvoir et le temps est orageux. Je me retourne et vois Chad, quelques rangées plus loin. Il est collé à un mur en train d’embrasser une fille. Je me retiens de crier et vais m’asseoir sur le siège le plus proche. Je mets ma tête entre mes genoux. J’ai mal au ventre, ma gorge me sert. J’ai du mal à respirer, mon sang se glace, je ne peux plus bouger. Je relève la tête vers Chad et cette fille, ils sont collés l’un à l’autre, des élèves en train d’étudier les regardes. Je sens des regards se posé sur moi. Je me lève et sors en courant de la pièce. J’entends des cris de joie ou peut être de colère puis j’ouvre la porte d’une classe vide à la volée et la claque. Je m’assoie sur une chaise et mets ma tête entre mes mains. Mes larmes chaudes coulent sur mes joues. Je n’arrive plus à respirer, je sens la colère montée en moi. Je prends mon portable et le mets en mode miroir, mes yeux… Ils deviennent rouges petit à petit et je n’arrive plus à me contrôler. Je me lève en poussant la chaise loin derrière moi et ouvre la porte. Je fais une entrer fracassante dans la bibliothèque, je regarde autour de moi. Ils ne sont pas là.

     

    « - Où sont-ils ?, criai-je en sentant tous les regards des autres se posé sur moi.

     

    - Ils sont partis dans la chambre de, de…, dit-une jeune fille toute tremblante.

     

    - Dans la chambre de Cyndi, termine sa copine. Elle se trouve à côté de la porte d’entrée.

     

    -Merci, grommelai-je. »

     

    Je cours vers l’entré et regarde le nom des personnes sur les portes. Marcy, c’est pas elle, Selenga, pas elle non plus, Cyndi, je t’ai.

     

    J’ouvre la porte furieusement, il est là. Ils sont tous les deux allongés sur un lit rose-marron en bois foncé. Chad se relève et me dévisage, je fais de même.

     

    « - Qu’es-ce que tu fou là, dis-je calmement, enfin pour l’instant.

     

    - Et bien, comme tu le vois, je suis avec une fille…, commence t-il.

     

    - T’es qui toi pour entrer comme ça ?!! lance  une brune aux yeux marron, (je l’a reconnais, elle fait de la danse, enfin, je crois.)

     

    - Je suis sa…, sa, sa…., dis-je en le regardant dans les yeux.

     

    - C’est mon ex, ne t’inquiète pas, répond Chad. T’as rien à faire ici, on a rompu alors, vas t’en s’il te plaît Nora.

     

    - Quoi ! Mais on n’a jamais, je…

     

    - Je suis sérieux, pars. »

     

    Je tourne les talons et sors de la chambre en claquant la porte une fois de plus. Je m’appuie contre le mur et me remémore les évènements récents. Le fragment que je reçois dans le ventre, ma vu qui se trouble, Chad qui me porte. Et puis, plus rien. Après, j’ai failli exploser, puis ma rencontre avec Léonie et puis la bibliothèque. Je ne lui ai plus reparlé depuis. Mais combien de temps c’est écoulé depuis ma perte de connaissance. Je ferme les yeux quelques minutes le temps de faire passer toutes ses larmes qui veulent sortir. Je sursaute quand la porte s’ouvre à côté de moi. Chad sort et referme la porte correctement derrière lui. Il me prend la main et m’emmène dans ma chambre. Arrivé là-bas, je m’assoie sur mon lit et Chad se pose à côté de moi.

     

    « - Racontes-moi se qui c’est passé, demandai-je après quelques moments de silence.

     

    - Je t’ai enlevé les morceaux de verres qui étaient dans ton ventre puis tu m’as dis de partir et de ne plus jamais te reparler. Après, quelques jours sont passé et je suis revenu là où je t’avais laissé et tu étais toujours là étendu par terre. J’ai touché ta main, elle était gelé et presque congelées. Je me rappelle t’avoir pris dans mes bras pour te réchauffée, et après tu as ouvert la bouche et tu m’as dis : « Je ne veux plus de toi ». Donc je suis reparti après t’avoir embrassé une dernière fois. Je venais te voir tous les jours, et tu restais là, allongée par terre, gelé. Je ne suis pas revenu pendant quelques jours et puis tu es arrivé à l’internat. Tu avais l’air triste, j’ai voulu venir vers toi mais, je me suis rappeler de tes paroles alors, je suis allé vers Cyndi et, voilà.

     

    -…, je t’ai vraiment repoussé ?, demandai-je la voix rempli de larmes.

     

    - Oui et tu l’as répétée jusqu’à tant que je m’en aille pour de bon.

     

    - Pourquoi ?, dis-je en levant la tête vers le plafond pour retenir une fois de plus mes larmes.

     

    -…, tu n’as plus besoin de moi, tu es redevenu une damnée, et je ne peux pas te faire changer. Tes yeux, précise-t-il.

     

    - Ca veut dire que, je dois exercer ma vengeance sur celui ou celle qui ne dois plus être de se monde…Une revanche, dis-je en repensant au mot dans l’enveloppe.

     

    - Je ne veux plus t’approcher, à chaque fois que je suis en ta présence, tu frôle la mort de très près.

     

    -Restes avec moi…, soupirai-je.

     

    - Je ne peux pas, répond t-il en se levant et en partant de la chambre en me laissant seule une fois de plus. »

     

    Je ne peux plus retenir toute cette souffrance enfouie au fond de mon cœur, c’est trop douloureux. Je vais l’oublié et recommencer une autre vie, reprendre les cours comme les premiers jours avant que les morts ne commencent. Et puis, me faire de nouveaux amis, tel doit être la solution.

     

    Ce n’ai pas mon choix, mais il le faut. Je m’allonge sur le lit et m’endore rapidement.

     

     

     

    Un cri, une voix, un souvenir…Chad…

     

    « Nora, ne m’abandonne pas…, je t’aime Nora ! »

     

    Un seul choix possible la mort ou la vie.

     

    « - Pour moi Nora c’est la mort, je la suis et toi, tu es la vie… 

     

    - Où es-tu Chad !! Chad !! »

     

    Les larmes versés lors d’un combat ne peuvent être remplacé par rien d’autre à par celui que l’on aime vraiment. Il était tout pour moi, maintenant, c’est comme s’il était mort. Une partie de moi c’est arraché, mon cœur c’est cassé en deux et mon corps c’est détruit. Une revanche est à prendre. Elle sera terrible, horrible, terrifiante, sanguinaire…mortelle.

     

    « - Tu n’es pas obligé  Nora…

     

    - Elle est pour toi, je me vengerai jusqu’à se que ma colère s’apaise enfin. »

     

    Des mots, une phrases, un point réunie, ils ne font rien que du mal et de la douleur. Je les détruirais tous, jusqu’au dernier. Les humains ne peuvent vivrent éternellement et c’est moi qui causerais leur perte avec un regard et une phrase…

     

    « Personne ne survivra tant que je vivrais. »

     

     

     

    J’enjambe la fenêtre et me laisse glisser à terre. Je cours vers la forêt et ne m’arrête qu’arriver au chalet de…Chad. L’envie me prends de passer par la fenêtre mais je résiste et tape à la porte. Personne n’ouvre, j’essaye de l’ouvrir et elle se laisse faire. J’entre et referme soigneusement derrière moi. Il n’y a personne dans la cuisine et le salon. Je traverse la pièce et entre dans la chambre de Chad.

     

    Un rêve peu devenir réalité si on ne le confie à personne. Je tombe par terre et mets ma main sur mon cœur. Je n’arrive plus à parler, n’y à respirer, je m’effondre par terre, comme une mouche morte ou une biche tuée par un chasseur.

     

    Il est mort… Que vais-je faire sans lui à mes côtés, je n’arrive plus à fermer mes yeux, n’y à bouger et a parler. Mon cœur s’arrête de battre. La terre s’arrête de tourner, mon sang ne circule plus dans mon corps, il s’est arrêté de bouger. Mes yeux deviennent rouges comme le sang et ma tête est prête à exploser.

     

    Ses lèvres sont blanches, son visage aussi. Ses yeux sans vie ne s’accordent pas à son teint d’habitude. Il n’y a pas de trace de sang, j’arrive à tendre le bras et à le toucher. Je ressens une brise glacial me traverser le corps. Je peux de nouveau bouger et respirer, mon cœur se remet à battre correctement. Je pose ma main sur son visage froid, ses cheveux, qui d’habitude sont si doux, son dur et glacé. Je regarde son visage et son corps sans vie, neutre. Les larmes me montent aux yeux mais n’arrivent pas à couler, je tourne la tête et me lève doucement et délicatement. Je m’approche de son bureau, il y a un cadre, la photo a changée, c’est lui et moi. Je ne sais pas quand elle a été prise mais, elle est magnifique. Il me tient d’une main les miennes et de l’autre ma joue. Ses cheveux sont magnifique, des petites boucles se sont formés et ses yeux sont toujours aussi verts. Mes cheveux bouclés comme je ne sais quoi sont détachés et flottent dans le vent. Je portais une robe se jour là, je ne m’en rappelle pas, elle est orange et marron, assez courte mais pas trop non plus. Lui, porte un tee-shirt rose et bleu et un pantalon rouge. Nous étions dans l’herbe, je ne m’en souviens toujours pas.

     

     

     

    Je tourne ma tête vers son visage et le regarde comme si il dormait profondément, je m’approche et lui ferme ses yeux. Puis je sors de sa chambre, du chalet et avance droit vers les ténèbres, sans m’arrêter ou sans faire un seul pas en arrière.

     

    Ce cauchemar peut se réaliser mais heureusement, ça ne sera pas le cas, à moins que…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :