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    Chapitre 4 

     

     

     

    « Nora, Nora, ont arrivent, nous ne sommes pas loin ».

     

    Je me réveille avec cette maudite phrase dans la tête. Je reste allongée un moment puis me lève doucement. Je vais vers la porte de Chad et l’entrouvre. Il n’y a personne dans la pièce. Je la referme et retourne sur le canapé. Chad y est. Je vais m’assoir à côté de lui.

     

    « - Bonjour Nora, dit-il d’une voix mielleuse. Bien dormi ?

     

    - Oui et toi ?, dis-je.

     

    - Oui, enfin, je pense que ça pourrait aller mieux mais bon, répond-t-il en hochant la tête. Je t’ai senti hier soir, quand tu m’as allongée sur le lit, je l’ai senti.

     

    - Je…euh, je ne…, dis-je gênée.

     

    - Ce n’est pas grave, il était réconfortant, merci et pas besoin de rougir Nora, ce n’est rien, dit-il en passant son bras derrière mon cou.

     

    - Tu vas encore essayer de me tuer ?, demandai-je timidement en regardant sa main pendouiller sur mon épaule.

     

    - Non je ne veux pas, enfin plus maintenant tes paroles hier soir mon été très utiles, je dois l’avouer mais, dit toi bien que tu ne me verras plus jamais comme ça. A te regarder tu me rappelle vraiment quand tu n’étais encore qu’une enfant de quatre ans. Ne rougie pas, c’est la vérité.

     

    - …J’ai une question à te poser.

     

    - Vas-y, je t’écoute.

     

    - Pourquoi il y avait ta photo dans ma chambre au chalet ?

     

    - Ta grand-mère voulait que tu me reconnaisses. Alors, je pense qu’elle a du la poser là en pensant que tu la regarderais avec attention.

     

    - Ah, si tu le dis. Et c’est toi qui m’as emmenée dans votre chalet ? C’est toi qui m’as sauvée la vie ou alors c’était toi qui me traquait.

     

    - Je te traquais, puis j’ai senti quelqu’un qui se rapprochait de nous au dehors alors je t’ai parlé en sachant que tu allais t’évanouir ou quelque chose dans se genre là et je t’ai emmené au chalet. La personne qui était dehors n’était pas un humain, je l’ai senti, cette personne te cherchait surement et c’était un garçon, un damné peut-être, je ne sais pas. Nora, maintenant c’est à moi de te poser une question, aimes-tu quelqu’un ?

     

    - C’est une question embarrassante, enfin je trouve, car je dois te rappeler que tu as essayé de me tuer hier soir mais si tu insiste, dis-je en le voyant froncé les sourcils, … oui j’aime quelqu’un… et toi ?

     

    - Oui et je voudrai être franc avec toi Nora, alors qui aimes-tu ?

     

    - Je, euh, je… Mais pourquoi tu me poses cette question !! C’est plus qu’embarrassant maintenant !! Je ne te connais même pas…

     

    - Parce-que moi, c’est toi que j’aime Nora, je sais que tu ne dois pas beaucoup m’aimer car j’ai voulu te tuer mais je tenais à te le dire car je pense que c’est important. Quand tu étais petite j’ai du t’abandonner et je ne me le pardonnerai jamais, susurre-il en baissant la tête.

     

    - ….Oui, c’est, c’est vrai je crois m’en rappeler maintenant et c’est pour ça que tu me disais quelque chose, mais…pense-tu vraiment que c’est une bonne chose de m’aimer car je suis une damné et toi tu es, un, un…

     

    - Un sur-damné, oui je sais, mais je pense que l’amour n’à rien avoir avec ça, alors ? Qui aimes-tu Nora ?

     

    - C’est beaucoup trop embarrassant de dire à un garçon qui on aime !! Mais, on est que tout les deux n’es-ce pas ?

     

    - Oui, les autres sont partis dehors.

     

    - C’est, c’est, dis-je en soupirant, c’est toi. »

     

    Chad sourit puis il me prend la joue et m’embrasse. Il a le goût de menthe fraîche. Ses lèvres sont toutes chaudes, même un peu trop. Il me relâche et me dit « je t’aime » dans un murmure puis il me prend dans ses bras et recommence à m’embrasser. Sa langue vient chatouiller la mienne, même Harry n’avait jamais osé car il était beaucoup trop timide. Je ne sais pas combien de temps ça a duré mais c’était les plus beaux moments de ma vie. Quand je rouvre les yeux, il n’est plus là. Je me lève et vais dans la salle de bain, j’ouvre une, deux, trois porte mais ne l’a trouve pas. Enfin j’arrive au bout d’un petit couloir sombre, très sombre. J’ouvre la porte et y découvre un escalier. Je regarde derrière moi, personne je décide de ne pas y aller. Je referme la porte et vais ouvrir la dernière que je n’ai pas encore vue, la salle de bain, enfin. Je me douche, m’habille, me lave les dents…puis je ressors. Je me dirige vers la porte d’entrée, l’ouvre sors et la referme derrière moi. Je ne sais pas si mon petit chalet est loin d’ici. Je commence à marcher et  suis le petit sentier en me disant que je vais dans la bonne direction. Arrivée au bout, rien, je vais donc m’assoir au pied d’un chêne et pense à tout se qui c’est passé aujourd’hui et hier. « Chad m’a sauvée la vie d’un damné qui me cherchait ou de quelque chose comme ça, il m’emmène au chalet puis essaye de me tuer et enfin m’embrasse et me dit qu’il m’aime. Je ne comprends rien »… Un bruit me sort de mes pensés. Un bruit de pas, je me lève et retrousse chemin, je vois le chalet au loin, il doit être à une dizaine de mètres. Les pas sont derrière moi, tout recommence mais cette fois-ci, je sais où aller. Ils avancent plus vite, je commence à marcher plus vite moi aussi, ils courent maintenant et moi aussi. La personne m’attrape la jambe et me fait tomber par terre, il s’approche de moi, c’est un garçon, « N’est pas peur Nora, je suis de ton camp ». C’est un damné, je me relève dès qu’il termine sa phrase et cours vers le chalet. Il court plus vite que moi et me rattrape d’un seul coup. Il me plaque contre le mur du chalet et je vois clairement son visage, il blond-or et ressemble un peu à Chad, sauf que lui à les yeux bleu. Il rapproche son visage du mien mais avant qu’il ne puisse me faire quoi que soit, je lui donne un coup de genou dans le ventre et rentre dans le chalet. Je l’entends me parler dehors, « Ce n’est pas bien Nora, tu n’aurais pas du faire ça, tu m’as mis en colère… ». Je ne sais pas se qui me pousse à faire ça mais je me précipite vers la porte au fond du couloir sombre et descend les escaliers à tout allure quand je me rends compte que je n’ai pas fermé la porte. Je ne sais pas où je me trouve, je prends mon portable, et l’allume. Un peu de lumière n’est pas de refus. La pièce s’éclaire un peu et je distingue une caisse, je me réfugie à l’intérieur, j’éteints mon portable, le fourre dans ma poche et, referme la caisse soigneusement. Je me tais et écoute se qui se passe. Je l’entends descendre les escaliers doucement, j’entends aussi la porte claquer derrière lui. Je suis maintenant seule avec lui dans le noir et je ne sais pas se qui va se passer. Il est près de la boite où je suis enfermée, je remarque qu’il renifle et là…  « Nora, je c’est que tu es là, dit-il avec une voix douce en ouvrant la boite, tu ne peux plus te cacher maintenant ». Je saute de la boite et lui atterrie dessus. Il rigole.

     

    « - Alors Nora, comment ça va ?, dit-il en ricanant.

     

    - Qui êtes-vous ?, dis-je d’un ton furieux et de défie. 

     

    - Je suis comme toi, un damné et tu dois venir avec moi que tu le veuille ou non.

     

    - Et pourquoi ? C’est le démon noir qui t’envoie me chercher ?, dis-je.

     

    - Tu n’es qu’une sale petite ingrate de dire ça. Viens tout de suite, cri-t-il en se levant, me faisant tomber à la renverse.

     

    - Non ! Je ne veux pas venir avec vous !!!

     

    - Tu n’as pas le choix, termine-t-il en me tirant le bras. Dès que je t’aurai planté ça dans le bras, rigole-t-il en me montrant une petite seringue, tu t’endormiras profondément et tu te laisseras faire comme un animal mort. »

     

    Il me plante la seringue dans le bras avant que j’ai pu répliquée quelque chose. Il me met un torchon ou quelque chose comme ça et me l’attache sur la bouche pour que je ne puisse plus parler ou crier pour appeler de l’aide. Il me prend dans ses bras et il remonte les escaliers, il ouvre la porte et avance dans le couloir. Je suis à moitié réveillée, à moitié endormie. Il arrive dans le salon et j’entends des pas arriver.

     

    « - Lâche là maintenant, dit une voix familière derrière le damné et moi.

     

    - Ah, ah, monsieur le sauveur est arrivé ?, dit le damné. Tu es tout seul ? Tes petits amis ne sont pas là pour toi ?

     

    - Lâche là maintenant sinon je te tue Fabio.

     

    - Tu entends Nora, me dit Fabio, il va me tuer. Elle est faite pour vivre avec nous, les damnés et pas pour être avec des pourritures comme vous !, réplique t-il en me posant par terre.

     

    - Elle n’a rien avoir avec ça Fabio alors…

     

    - Tu c’est Nora, coupe Fabio en me parlant mais en regardant toujours Chad, ton petit chouchou à toi est quelqu’un de ma famille, plus exactement mon frère. Tu ne voudrais pas qu’il me tu n’es-ce pas Nora ? Tu es trop gentille pour ça. Et toi Chad, tu m’aimes trop pour me tuer.

     

    - Continue comme ça Fabio et je ferai pire que te tuer pour avoir osé la toucher et lui planté une seringue dans le bras. Maintenant vas t’en. Et ne reviens pas compris ?

     

    - Compris grand frère, mais dis toi bien que la prochaine fois, tu ne la sauveras peut-être pas.

     

    - Vas t’en !, hurle Chad. »

     

    Fabio se dirige vers la porte d’entré et la claque un bon coup puis on entend au loin une explosion lointaine qui doit surement signifier qu’il à été tué par son chef.

     

     

     

    « Nora, Nora, réveille-toi, dit une voix douce et mélancolieuse. »

     

    Je me réveille tout doucement et m’assoie sur le lit de Chad. Je suis en pyjama et j’ai l’impression d’avoir dormie plus d’une semaine.

     

    « - J’ai dormie combien de temps ?, demandai-je à Chad assit à côté de moi sur le lit.

     

    - Que quelques heures, je suis désolé d’être parti si longtemps et de t’avoir laissé seule. Je n’aurai jamais pensé qu’il viendrait. Mais bon, il est mort maintenant alors tu n’as plus rien à craindre.

     

    - Merci… Que c’est-il passé après qu’il soit parti ?

     

    - Je t’ai pris dans mes bras et je t’ai allongée sur mon lit. Tu parles dans ton sommeil, tu le sais ?

     

    - Ah bon ? Je, je ne savais pas. Et, qu’es-que je disais sans être indiscrète ?

     

    - Tu disais que tu n’irais pas avec eux et que tu resterais avec nous et aussi que tu n’étais pas une damnée comme les autres mais autre chose. Après tu le répétais alors je t’ai laissé dormir quelques heures avant de te réveiller car tu commençais à crier « Partez, partez, je ne veux pas de votre aide, je me débrouillerai, je n’ai plus quatre ans ». C’est tout.

     

    - Je ne m’en suis pas rendu compte.

     

    - Tu devais être dans un sommeil très profond parce-que quand j’ai voulu te réveiller tu étais toute blanche et tu ne bougeais plus.

     

    - Oui surement, merci encore d’être venue me sauvée pour la deuxième fois.

     

    - Se n’est rien, se n’est rien, dit-il en m’embrassant. »

     

    Il me sert fort dans les bras, puis s’en va de la chambre en me laissant seule encore une fois mais cette fois-ci en me disant « Je ne pars pas du chalet, je reste dans le salon ».

     

    J’entends la télé de l’autre côté du mur et une porte claquée. «  Ils doivent être rentrés », pensai-je. Je me lève, prend mes affaires qui sont posés sur la commode et m’habille. Je sors ensuite de la chambre et me dirige vers les autres. Je dis bonjour à Noam, Lysias et Symh.

     

    - Ca va Nora ?, me demande Lysias en me regardant. Tu es toute blanche.

     

    - Fabio est venu la voir, mais il est mort, dit-précipitamment Chad en voyant le regard horrifié des trois autres.

     

    - Ma pauvre, me dit Symh. Nous aussi il est venu nous voir quand on a rejoint Chad avec Noam.

     

    - Mais, et Lysias alors ? Il n’est pas venu te voir ?, demandai-je à Lysias en n’entendant pas son nom.

     

    - Oh, si, si, moi aussi il est venu me voir mais…

     

    - Je te le dirai plus tard Nora, coupa Chad, c’est une longue histoire. Bon, qui va chercher les pizzas pour se soir ?

     

    - Je vais y aller avec Lysias, dit Noam. On ne peut pas la laissé seule une seconde.

     

    - Pourq…, commençai-je.

     

    - Je t’expliquerai ma belle, me répondit Chad. A tout à l’heure alors. »

     

    Je rougis et Noam et Lysias sortent du chalet pendant que Symh traverse le couloir puis entre dans sa chambre, je pense et referme la porte derrière lui. Chad me fait signe de m’assoir sur le canapé où je m’assoie et lui de même.

     

    « - Que veux-tu s’avoir ? Une question à la fois, dit-il en me voyant ouvrir la bouche les yeux pétillant.

     

    - … Qu’es-ce qui est arrivé à Lysias avec ton, euh, enfin Fabio ?

     

    - Il l’a attiré dans les ténèbres puis, puis ils l’on, il respire profondément, torturer puis tuer, ensuite elle est revenue en tant que damnée et j’ai réussi à la ramener vers moi.

     

    - Et tout ça s’est passé quand exactement ?, demandai-je curieuse.

     

    - Avant que la guerre n’éclate entre les damnés et nous avec les humains.

     

    - Où est-ai-je ?

     

    - Avec ta grand-mère. C’est elle qui m’a, accueillie les bras ouverts et qui m’a formé en sur-damné.

     

    - Je sais que j’étais avec ma grand-mère, mais pendant la guerre, j’étais où ?

     

    - Tu étais…

     

    - Quoi ?

     

    - Tu n’avais que quatre ans…

     

    - Je suis…morte ?, dis-je en retenant mes larmes.

     

    - ….Oui, par ma faute.

     

    - Je comprends mieux maintenant. Et là guerre, elle c’est passé en quelle année Chad ?

     

    - En 1999. Cette date est très facile à retenir car le frère de Lysias est né cette année là, mais il a été tué pendant celle-ci.

     

    - Lysias était dans votre camp non ?

     

    - Non, pas encore. Elle l’a été quelque année après la guerre enfaite, ont a trouvé ça un peu bizarre quelle vienne, mais après se quelle nous avait fait on ne pouvait que la refusée et pourtant…

     

    - Elle vous a fait quoi ?, demandai-je en l’interrompant.

     

    - Je ne devrais pas te le dire, enfin ça te brusquerais trop.

     

    - Allez je ferai se que tu voudras, s’il te plaît !!, dis-je en faisant les yeux de chat.    

     

    - Non, Nora, je ne voudrais pas te faire de la peine concernant Lysias.

     

    - Dis le moi sinon je m’en vais.

     

    - Tu agie comme une petite gamine, dit Chad en rigolant. Bon, si tu y tiens, il prend une profonde inspiration, prête ?

     

    - Oui, dis-je d’un ton décidée.

     

    - C’est elle qui a tuée ta grand-mère et qui t’a pris pour t’emmenée chez les damnés sauf que tu n’étais pas morte donc tu as reçu un couteau dans le ventre et après ils t’on emmenés dans les ténèbres, puis ils t’on relâchés en jurant qu’ils reviendront te chercher à l’âge de seize ans. »

     

    Je reste bouche-bée. De la colère commence à monté en moi, je ne sais plus quoi dire, elle a tuée ma grand-mère et elle m’a emmenée chez les damnés pour qu’ils me tuent. C’est pitoyable.

     

    - C’est, c’est….argh !, hurlai-je. Je vais là tuée celle-là, je vais la tuée, continuai-je en me levant. »

     

    Chad m’attrape le bras et me tire dans le couloir sombre puis descend dans la cave et allume une lampe. Il m’assoit avec force sur une boîte en bois et reste debout devant moi. Il attend, je commence à me calmer.

     

    « - Je venais ici pour me calmer quand j’étais en colère, dit Chad en rompant le silence. C’est un endroit sombre et tranquille.

     

    -….

     

    - Nora ? Tu es enfin calmée ?

     

    -…. Pourquoi elle a fait ça ?, demandai-je à Chad en levant la tête vers lui les larmes ruisselantes sur mes joues.

     

    - Je ne sais pas, peut-être qu’elle… »

     

    Un cri retenti dans le salon, Chad cours vers les escaliers, les montes, ouvre la porte et cours vers le salon. Je le suis au pas.

     

    Dès que j’arrive dans le salon juste après Chad, je le vois accroupi par terre, il essaye de réanimer quelqu’un. Je m’approche de Chad et regarde la personne qui est allongée. C’est Lily, un filet de sang coule de sa bouche puis, elle devient toute blanche et froide. « Lily !, criai-je. » Chad se lève et m’emmène de force sur le canapé.

     

    « - Lily, Lily !!!!! Non !!!!!!, continuai-je en pleurant.

     

    - Nora calme toi, Nora, Nora !, continu Chad en me retenant. »

     

    Je le pousse sur le canapé et vais vers Lily. Je l’a regarde les yeux fixée sur elle. Elle à des griffures sur les bras, « Elle a du souffrir, dis-je à voix basse ». Chad s’avance vers moi et la porte d’entrée s’ouvre à la volé. Des garçons entrent dans le salon, je ne les connais. Ils ont tous une marque sur le dessus de la main, ça représente un cercle avec à l’intérieur une flamme. Chad me crie d’aller me réfugiée mais je suis tellement absorbée par les nouveaux arrivant que je ne l’entends même pas. Ils sont habillés tout en blanc et noir.

     

    «  Saisissez-là !!, cri un homme qui se trouve à l’arrière du groupe. »

     

    Des personnes au visage noirci se dirigent vers moi. Je me lève et cours vers la cave, j’entre et referme la porte, je descends à toute vitesse l’escalier, allume mon portable, comme la dernière fois, et avance rapidement dans les profondeurs de la cave sombre.

     

     

     

     

    Chapitre 4 

     

     

     

    « Nora, Nora, ont arrivent, nous ne sommes pas loin ».

     

    Je me réveille avec cette maudite phrase dans la tête. Je reste allongée un moment puis me lève doucement. Je vais vers la porte de Chad et l’entrouvre. Il n’y a personne dans la pièce. Je la referme et retourne sur le canapé. Chad y est. Je vais m’assoir à côté de lui.

     

    « - Bonjour Nora, dit-il d’une voix mielleuse. Bien dormi ?

     

    - Oui et toi ?, dis-je.

     

    - Oui, enfin, je pense que ça pourrait aller mieux mais bon, répond-t-il en hochant la tête. Je t’ai senti hier soir, quand tu m’as allongée sur le lit, je l’ai senti.

     

    - Je…euh, je ne…, dis-je gênée.

     

    - Ce n’est pas grave, il était réconfortant, merci et pas besoin de rougir Nora, ce n’est rien, dit-il en passant son bras derrière mon cou.

     

    - Tu vas encore essayer de me tuer ?, demandai-je timidement en regardant sa main pendouiller sur mon épaule.

     

    - Non je ne veux pas, enfin plus maintenant tes paroles hier soir mon été très utiles, je dois l’avouer mais, dit toi bien que tu ne me verras plus jamais comme ça. A te regarder tu me rappelle vraiment quand tu n’étais encore qu’une enfant de quatre ans. Ne rougie pas, c’est la vérité.

     

    - …J’ai une question à te poser.

     

    - Vas-y, je t’écoute.

     

    - Pourquoi il y avait ta photo dans ma chambre au chalet ?

     

    - Ta grand-mère voulait que tu me reconnaisses. Alors, je pense qu’elle a du la poser là en pensant que tu la regarderais avec attention.

     

    - Ah, si tu le dis. Et c’est toi qui m’as emmenée dans votre chalet ? C’est toi qui m’as sauvée la vie ou alors c’était toi qui me traquait.

     

    - Je te traquais, puis j’ai senti quelqu’un qui se rapprochait de nous au dehors alors je t’ai parlé en sachant que tu allais t’évanouir ou quelque chose dans se genre là et je t’ai emmené au chalet. La personne qui était dehors n’était pas un humain, je l’ai senti, cette personne te cherchait surement et c’était un garçon, un damné peut-être, je ne sais pas. Nora, maintenant c’est à moi de te poser une question, aimes-tu quelqu’un ?

     

    - C’est une question embarrassante, enfin je trouve, car je dois te rappeler que tu as essayé de me tuer hier soir mais si tu insiste, dis-je en le voyant froncé les sourcils, … oui j’aime quelqu’un… et toi ?

     

    - Oui et je voudrai être franc avec toi Nora, alors qui aimes-tu ?

     

    - Je, euh, je… Mais pourquoi tu me poses cette question !! C’est plus qu’embarrassant maintenant !! Je ne te connais même pas…

     

    - Parce-que moi, c’est toi que j’aime Nora, je sais que tu ne dois pas beaucoup m’aimer car j’ai voulu te tuer mais je tenais à te le dire car je pense que c’est important. Quand tu étais petite j’ai du t’abandonner et je ne me le pardonnerai jamais, susurre-il en baissant la tête.

     

    - ….Oui, c’est, c’est vrai je crois m’en rappeler maintenant et c’est pour ça que tu me disais quelque chose, mais…pense-tu vraiment que c’est une bonne chose de m’aimer car je suis une damné et toi tu es, un, un…

     

    - Un sur-damné, oui je sais, mais je pense que l’amour n’à rien avoir avec ça, alors ? Qui aimes-tu Nora ?

     

    - C’est beaucoup trop embarrassant de dire à un garçon qui on aime !! Mais, on est que tout les deux n’es-ce pas ?

     

    - Oui, les autres sont partis dehors.

     

    - C’est, c’est, dis-je en soupirant, c’est toi. »

     

    Chad sourit puis il me prend la joue et m’embrasse. Il a le goût de menthe fraîche. Ses lèvres sont toutes chaudes, même un peu trop. Il me relâche et me dit « je t’aime » dans un murmure puis il me prend dans ses bras et recommence à m’embrasser. Sa langue vient chatouiller la mienne, même Harry n’avait jamais osé car il était beaucoup trop timide. Je ne sais pas combien de temps ça a duré mais c’était les plus beaux moments de ma vie. Quand je rouvre les yeux, il n’est plus là. Je me lève et vais dans la salle de bain, j’ouvre une, deux, trois porte mais ne l’a trouve pas. Enfin j’arrive au bout d’un petit couloir sombre, très sombre. J’ouvre la porte et y découvre un escalier. Je regarde derrière moi, personne je décide de ne pas y aller. Je referme la porte et vais ouvrir la dernière que je n’ai pas encore vue, la salle de bain, enfin. Je me douche, m’habille, me lave les dents…puis je ressors. Je me dirige vers la porte d’entrée, l’ouvre sors et la referme derrière moi. Je ne sais pas si mon petit chalet est loin d’ici. Je commence à marcher et  suis le petit sentier en me disant que je vais dans la bonne direction. Arrivée au bout, rien, je vais donc m’assoir au pied d’un chêne et pense à tout se qui c’est passé aujourd’hui et hier. « Chad m’a sauvée la vie d’un damné qui me cherchait ou de quelque chose comme ça, il m’emmène au chalet puis essaye de me tuer et enfin m’embrasse et me dit qu’il m’aime. Je ne comprends rien »… Un bruit me sort de mes pensés. Un bruit de pas, je me lève et retrousse chemin, je vois le chalet au loin, il doit être à une dizaine de mètres. Les pas sont derrière moi, tout recommence mais cette fois-ci, je sais où aller. Ils avancent plus vite, je commence à marcher plus vite moi aussi, ils courent maintenant et moi aussi. La personne m’attrape la jambe et me fait tomber par terre, il s’approche de moi, c’est un garçon, « N’est pas peur Nora, je suis de ton camp ». C’est un damné, je me relève dès qu’il termine sa phrase et cours vers le chalet. Il court plus vite que moi et me rattrape d’un seul coup. Il me plaque contre le mur du chalet et je vois clairement son visage, il blond-or et ressemble un peu à Chad, sauf que lui à les yeux bleu. Il rapproche son visage du mien mais avant qu’il ne puisse me faire quoi que soit, je lui donne un coup de genou dans le ventre et rentre dans le chalet. Je l’entends me parler dehors, « Ce n’est pas bien Nora, tu n’aurais pas du faire ça, tu m’as mis en colère… ». Je ne sais pas se qui me pousse à faire ça mais je me précipite vers la porte au fond du couloir sombre et descend les escaliers à tout allure quand je me rends compte que je n’ai pas fermé la porte. Je ne sais pas où je me trouve, je prends mon portable, et l’allume. Un peu de lumière n’est pas de refus. La pièce s’éclaire un peu et je distingue une caisse, je me réfugie à l’intérieur, j’éteints mon portable, le fourre dans ma poche et, referme la caisse soigneusement. Je me tais et écoute se qui se passe. Je l’entends descendre les escaliers doucement, j’entends aussi la porte claquer derrière lui. Je suis maintenant seule avec lui dans le noir et je ne sais pas se qui va se passer. Il est près de la boite où je suis enfermée, je remarque qu’il renifle et là…  « Nora, je c’est que tu es là, dit-il avec une voix douce en ouvrant la boite, tu ne peux plus te cacher maintenant ». Je saute de la boite et lui atterrie dessus. Il rigole.

     

    « - Alors Nora, comment ça va ?, dit-il en ricanant.

     

    - Qui êtes-vous ?, dis-je d’un ton furieux et de défie. 

     

    - Je suis comme toi, un damné et tu dois venir avec moi que tu le veuille ou non.

     

    - Et pourquoi ? C’est le démon noir qui t’envoie me chercher ?, dis-je.

     

    - Tu n’es qu’une sale petite ingrate de dire ça. Viens tout de suite, cri-t-il en se levant, me faisant tomber à la renverse.

     

    - Non ! Je ne veux pas venir avec vous !!!

     

    - Tu n’as pas le choix, termine-t-il en me tirant le bras. Dès que je t’aurai planté ça dans le bras, rigole-t-il en me montrant une petite seringue, tu t’endormiras profondément et tu te laisseras faire comme un animal mort. »

     

    Il me plante la seringue dans le bras avant que j’ai pu répliquée quelque chose. Il me met un torchon ou quelque chose comme ça et me l’attache sur la bouche pour que je ne puisse plus parler ou crier pour appeler de l’aide. Il me prend dans ses bras et il remonte les escaliers, il ouvre la porte et avance dans le couloir. Je suis à moitié réveillée, à moitié endormie. Il arrive dans le salon et j’entends des pas arriver.

     

    « - Lâche là maintenant, dit une voix familière derrière le damné et moi.

     

    - Ah, ah, monsieur le sauveur est arrivé ?, dit le damné. Tu es tout seul ? Tes petits amis ne sont pas là pour toi ?

     

    - Lâche là maintenant sinon je te tue Fabio.

     

    - Tu entends Nora, me dit Fabio, il va me tuer. Elle est faite pour vivre avec nous, les damnés et pas pour être avec des pourritures comme vous !, réplique t-il en me posant par terre.

     

    - Elle n’a rien avoir avec ça Fabio alors…

     

    - Tu c’est Nora, coupe Fabio en me parlant mais en regardant toujours Chad, ton petit chouchou à toi est quelqu’un de ma famille, plus exactement mon frère. Tu ne voudrais pas qu’il me tu n’es-ce pas Nora ? Tu es trop gentille pour ça. Et toi Chad, tu m’aimes trop pour me tuer.

     

    - Continue comme ça Fabio et je ferai pire que te tuer pour avoir osé la toucher et lui planté une seringue dans le bras. Maintenant vas t’en. Et ne reviens pas compris ?

     

    - Compris grand frère, mais dis toi bien que la prochaine fois, tu ne la sauveras peut-être pas.

     

    - Vas t’en !, hurle Chad. »

     

    Fabio se dirige vers la porte d’entré et la claque un bon coup puis on entend au loin une explosion lointaine qui doit surement signifier qu’il à été tué par son chef.

     

     

     

    « Nora, Nora, réveille-toi, dit une voix douce et mélancolieuse. »

     

    Je me réveille tout doucement et m’assoie sur le lit de Chad. Je suis en pyjama et j’ai l’impression d’avoir dormie plus d’une semaine.

     

    « - J’ai dormie combien de temps ?, demandai-je à Chad assit à côté de moi sur le lit.

     

    - Que quelques heures, je suis désolé d’être parti si longtemps et de t’avoir laissé seule. Je n’aurai jamais pensé qu’il viendrait. Mais bon, il est mort maintenant alors tu n’as plus rien à craindre.

     

    - Merci… Que c’est-il passé après qu’il soit parti ?

     

    - Je t’ai pris dans mes bras et je t’ai allongée sur mon lit. Tu parles dans ton sommeil, tu le sais ?

     

    - Ah bon ? Je, je ne savais pas. Et, qu’es-que je disais sans être indiscrète ?

     

    - Tu disais que tu n’irais pas avec eux et que tu resterais avec nous et aussi que tu n’étais pas une damnée comme les autres mais autre chose. Après tu le répétais alors je t’ai laissé dormir quelques heures avant de te réveiller car tu commençais à crier « Partez, partez, je ne veux pas de votre aide, je me débrouillerai, je n’ai plus quatre ans ». C’est tout.

     

    - Je ne m’en suis pas rendu compte.

     

    - Tu devais être dans un sommeil très profond parce-que quand j’ai voulu te réveiller tu étais toute blanche et tu ne bougeais plus.

     

    - Oui surement, merci encore d’être venue me sauvée pour la deuxième fois.

     

    - Se n’est rien, se n’est rien, dit-il en m’embrassant. »

     

    Il me sert fort dans les bras, puis s’en va de la chambre en me laissant seule encore une fois mais cette fois-ci en me disant « Je ne pars pas du chalet, je reste dans le salon ».

     

    J’entends la télé de l’autre côté du mur et une porte claquée. «  Ils doivent être rentrés », pensai-je. Je me lève, prend mes affaires qui sont posés sur la commode et m’habille. Je sors ensuite de la chambre et me dirige vers les autres. Je dis bonjour à Noam, Lysias et Symh.

     

    - Ca va Nora ?, me demande Lysias en me regardant. Tu es toute blanche.

     

    - Fabio est venu la voir, mais il est mort, dit-précipitamment Chad en voyant le regard horrifié des trois autres.

     

    - Ma pauvre, me dit Symh. Nous aussi il est venu nous voir quand on a rejoint Chad avec Noam.

     

    - Mais, et Lysias alors ? Il n’est pas venu te voir ?, demandai-je à Lysias en n’entendant pas son nom.

     

    - Oh, si, si, moi aussi il est venu me voir mais…

     

    - Je te le dirai plus tard Nora, coupa Chad, c’est une longue histoire. Bon, qui va chercher les pizzas pour se soir ?

     

    - Je vais y aller avec Lysias, dit Noam. On ne peut pas la laissé seule une seconde.

     

    - Pourq…, commençai-je.

     

    - Je t’expliquerai ma belle, me répondit Chad. A tout à l’heure alors. »

     

    Je rougis et Noam et Lysias sortent du chalet pendant que Symh traverse le couloir puis entre dans sa chambre, je pense et referme la porte derrière lui. Chad me fait signe de m’assoir sur le canapé où je m’assoie et lui de même.

     

    « - Que veux-tu s’avoir ? Une question à la fois, dit-il en me voyant ouvrir la bouche les yeux pétillant.

     

    - … Qu’es-ce qui est arrivé à Lysias avec ton, euh, enfin Fabio ?

     

    - Il l’a attiré dans les ténèbres puis, puis ils l’on, il respire profondément, torturer puis tuer, ensuite elle est revenue en tant que damnée et j’ai réussi à la ramener vers moi.

     

    - Et tout ça s’est passé quand exactement ?, demandai-je curieuse.

     

    - Avant que la guerre n’éclate entre les damnés et nous avec les humains.

     

    - Où est-ai-je ?

     

    - Avec ta grand-mère. C’est elle qui m’a, accueillie les bras ouverts et qui m’a formé en sur-damné.

     

    - Je sais que j’étais avec ma grand-mère, mais pendant la guerre, j’étais où ?

     

    - Tu étais…

     

    - Quoi ?

     

    - Tu n’avais que quatre ans…

     

    - Je suis…morte ?, dis-je en retenant mes larmes.

     

    - ….Oui, par ma faute.

     

    - Je comprends mieux maintenant. Et là guerre, elle c’est passé en quelle année Chad ?

     

    - En 1999. Cette date est très facile à retenir car le frère de Lysias est né cette année là, mais il a été tué pendant celle-ci.

     

    - Lysias était dans votre camp non ?

     

    - Non, pas encore. Elle l’a été quelque année après la guerre enfaite, ont a trouvé ça un peu bizarre quelle vienne, mais après se quelle nous avait fait on ne pouvait que la refusée et pourtant…

     

    - Elle vous a fait quoi ?, demandai-je en l’interrompant.

     

    - Je ne devrais pas te le dire, enfin ça te brusquerais trop.

     

    - Allez je ferai se que tu voudras, s’il te plaît !!, dis-je en faisant les yeux de chat.    

     

    - Non, Nora, je ne voudrais pas te faire de la peine concernant Lysias.

     

    - Dis le moi sinon je m’en vais.

     

    - Tu agie comme une petite gamine, dit Chad en rigolant. Bon, si tu y tiens, il prend une profonde inspiration, prête ?

     

    - Oui, dis-je d’un ton décidée.

     

    - C’est elle qui a tuée ta grand-mère et qui t’a pris pour t’emmenée chez les damnés sauf que tu n’étais pas morte donc tu as reçu un couteau dans le ventre et après ils t’on emmenés dans les ténèbres, puis ils t’on relâchés en jurant qu’ils reviendront te chercher à l’âge de seize ans. »

     

    Je reste bouche-bée. De la colère commence à monté en moi, je ne sais plus quoi dire, elle a tuée ma grand-mère et elle m’a emmenée chez les damnés pour qu’ils me tuent. C’est pitoyable.

     

    - C’est, c’est….argh !, hurlai-je. Je vais là tuée celle-là, je vais la tuée, continuai-je en me levant. »

     

    Chad m’attrape le bras et me tire dans le couloir sombre puis descend dans la cave et allume une lampe. Il m’assoit avec force sur une boîte en bois et reste debout devant moi. Il attend, je commence à me calmer.

     

    « - Je venais ici pour me calmer quand j’étais en colère, dit Chad en rompant le silence. C’est un endroit sombre et tranquille.

     

    -….

     

    - Nora ? Tu es enfin calmée ?

     

    -…. Pourquoi elle a fait ça ?, demandai-je à Chad en levant la tête vers lui les larmes ruisselantes sur mes joues.

     

    - Je ne sais pas, peut-être qu’elle… »

     

    Un cri retenti dans le salon, Chad cours vers les escaliers, les montes, ouvre la porte et cours vers le salon. Je le suis au pas.

     

    Dès que j’arrive dans le salon juste après Chad, je le vois accroupi par terre, il essaye de réanimer quelqu’un. Je m’approche de Chad et regarde la personne qui est allongée. C’est Lily, un filet de sang coule de sa bouche puis, elle devient toute blanche et froide. « Lily !, criai-je. » Chad se lève et m’emmène de force sur le canapé.

     

    « - Lily, Lily !!!!! Non !!!!!!, continuai-je en pleurant.

     

    - Nora calme toi, Nora, Nora !, continu Chad en me retenant. »

     

    Je le pousse sur le canapé et vais vers Lily. Je l’a regarde les yeux fixée sur elle. Elle à des griffures sur les bras, « Elle a du souffrir, dis-je à voix basse ». Chad s’avance vers moi et la porte d’entrée s’ouvre à la volé. Des garçons entrent dans le salon, je ne les connais. Ils ont tous une marque sur le dessus de la main, ça représente un cercle avec à l’intérieur une flamme. Chad me crie d’aller me réfugiée mais je suis tellement absorbée par les nouveaux arrivant que je ne l’entends même pas. Ils sont habillés tout en blanc et noir.

     

    «  Saisissez-là !!, cri un homme qui se trouve à l’arrière du groupe. »

     

    Des personnes au visage noirci se dirigent vers moi. Je me lève et cours vers la cave, j’entre et referme la porte, je descends à toute vitesse l’escalier, allume mon portable, comme la dernière fois, et avance rapidement dans les profondeurs de la cave sombre.

     

     

     


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  • Le chapitre 5 et le dernier de la soirée !!  Bye bye et bonne nuit !!

      

    Chapitre 5 

     

    Je continue de courir, je ne vois rien même avec mon téléphone allumer. Je me cogne d’un seul coup contre un mur, je le tâte, une impasse !! Je me retourne, des torches se sont allumées tout le long des deux murs et deux autres à côtés de moi sur le mur qui me bloque le passage. Je les vois avancer vers moi, comme des chiens qui ont cernés leur proie.

     

    « - Enfin tu t’arrêtes Nora, dit une voix d’homme, n’ai pas peur, tu ne nous reconnais pas ? Enfin, voyons Nora, réfléchie un peu, continu t-il en me voyant faire non de la tête.  

     

    - On me dit toujours de ne pas avoir peur, alors maintenant se n’ai plus le cas. Je ne vous connais pas, que me voulez-vous ?, demandai-je férocement.

     

    - Oh, oh, elle joue la maline avec toi Greg, dit une voix derrière l’homme appelé Greg. Tu ne devrais pas te laissé faire, attaque là !!

     

    - Tu veux faire la maline avec moi Nora ?, dit le dénommé Greg. Tu ne devrais pas, connait tu Chad Marvelo ?

     

    -…. Oui …, laissez-le, je ne veux pas qu’on lui fasse du mal, où est-il ?

     

    - Ah !! Je savais bien que tu t’inquiétais pour lui, me dit-il d’un ton malicieux, faites le venir, dit-il aux autres derrière lui. »

     

    Quelques minutes passent, j’entends des pas puis je vois Chad, dans les bras d’un homme très costaud, il à les yeux fermés.

     

    « - Chad !!!, criai-je en commençant à courir vers lui.

     

    - Non, non, toi tu restes là, dit Greg en m’attrapant le bras.

     

    - Il est mort ?, lui demandai-je à bout de souffle.

     

    - Oui et non, il pourrait mourir maintenant, mais si tu es gentille avec moi, il ne mourra pas.

     

    - Que voulez-vous ? Je n’ai pas d’argent mais…

     

    - Se n’ai pas de l’argent que je veux mais c’est toi, notre maître te veux toi.

     

    - Pourquoi ? Il veut me tuer ? Me torturer ? Me manger ?, dis-je en rigolant à peine.

     

    - En faite, tu devrais plutôt dire elle. C’est une fille.

     

    - Une…une fille ? Qui-es-ce ?

     

    - Très bonne question, je vais te répondre tout de suite, dit-il en faisant signe de main au costaud de poser Chad à mes pieds et de mettre son épée sur son cou.

     

    - Non !! Ne lui faites pas de mal, laissez-le, s’il vous plaît, criai-je en m’accroupissant au près de Chad.

     

    - C’est ta mère. Notre maître, c’est ta mère. »

     

    Un silence s’installe, j’avale avec difficulté ma salive. Ma mère, se n’est pas possible. Elle est morte après qu’un avion se soit crashé sur son immeuble de travail.

     

    - Nous te laissons, pour l’instant mais avant, termines en avec lui, finit Greg en pointant son gros doigt sur Chad.

     

    - Non !!!, hurlai-je. »

     

    Je me jette sur Chad et ferme les yeux. Rien ne se passe, je les rouvres, le costaud à l’épée levée sur nous deux et il est immobile.

     

    « - Pousse toi de là Nora, ta mère ne veux pas qu’on te tue.

     

    - Vous devrez me tuée pour le toucher !! »

     

    Greg me prends les deux bras et m’écarte de Chad, il me met un mouchoir sur le nez. J’entends un dernier cri puis plus rien, je sombre dans un sommeil profond.

     

     

     

    « Ah !! S’est pas vrai, dit une voix de fille que je reconnais : Lysias. Chad, Nora. »

     

    J’entends des pas précipités vers moi.

     

    « Nora, Nora !!, dit Lysias en me touchant le coup pour voir si je respire. Ouf, elle n’est pas morte.

     

    - Chad non plus, il a juste été gravement blessé au cou par une épée, dit une voix d’homme que je ne reconnais pas. Heureusement que nous sommes arrivez à temps, il serait mort sinon. »

     

    J’ouvre les yeux d’un seul coup en pensant à Chad. Je me lève et court vers lui. L’homme que je ne connais pas l’a assit et Chad à les yeux ouverts, son t-shirt est tout déchiré, on dirait des griffes d’animal.

     

    « Chad, dis-je d’en un murmure. Tu vas bien ?

     

    - Oui, un peu mieux en tout cas, merci pour tout à l’heure.

     

    - Merci à toi aussi. Qui êtes-vous ?, demandai-je à l’homme.

     

    - Je m’appelle Persill, je suis un ami de Chad, enfin un très vieil ami, on ne se voit plus depuis très longtemps.

     

    - Je ne vous connais pas, pourquoi vous ne me demandez pas mon nom ?

     

    - Je le connais déjà, Lysias viens de le dire.

     

    - Que faites-vous là ?

     

    - Je rendais visite à Chad

     

    - Vous avez dit que vous ne vous voyez plus depuis longtemps, alors pourquoi venir lui rendre visite maintenant et pas avant ?

     

    - C’est moi qui l’es appelé, répondit Chad à la place de Persill. J’avais besoin de lui, je savais qu’il viendrait mais je ne l’avais pas prévu si tôt…

     

    - D’accord…

     

    - On devrait remonter, dit tout d’un coup Lysias.

     

    - Tu as raison, dirent Chad et Persill en même temps. »

     

    Je me lève et commence à marcher vers l’escalier, Persill aide Chad à se relevé et Lysias ferme la marche. Je monte l’escalier, ouvre la porte et vais dans le salon. Je m’arrête de suite, Symh et Noam sont étalés par terre, mort près de la porte, du sang coule encore, à côté d’eux, se trouve un papier, je cours le ramassée, il est jaunie, des inscriptions y sont marqués, c’est écrit très grossièrement : Marche droit devant toi et tourne à gauche à la grosse pierre noire, tu nous trouveras quand tu ne voudras plus de morts.

     

    Chad et les autres arrivent, il me prend le papier des mains et le lis.

     

    « C’est pour moi, dis-je en montrant les deux corps, et le papier aussi.

     

    - Tu n’iras pas, dit Chad d’un ton très calme mais convainquant.

     

    - Ils sont morts pour me sauvée mais moi, se n’ai pas ça que je veux.

     

    - Si tu y vas, je te retiendrais et je ferais tout se qui est en mon pouvoir pour t’en empêcher.

     

    - Tu n’as pas le droit, dis-je en regardant Symh et Noam les yeux grands ouverts, une larme coule de leur œil et tombe par terre. C’est mon choix. »

     

    Chad me tourne le dos et dit : « Tu fais ce que tu veux mais à une condition, ne reviens jamais ici temps que tu ne seras pas morte en vain. »

     

    J’ouvre les yeux en grand, ouvre la bouche et :

     

    « - …, que veux-tu dires par là ?

     

    - Ne reviens jamais tant que tu n’auras pas une raison valable de nous revoir. Tu vas devenir se que ta grand-mère redoutait. On aura essayés, mais tu es une idiote comme touts les autres que nous avons essayés de sauvés, des idiots, au revoir Nora.

     

    - Tu, tu n’es même pas triste que je parte loin de toi ? Je m’en vais Chad, je m’en vais pour de bon et tu n’éprouve…rien ?

     

    - Non, rien. Au revoir. »

     

    Il n’a aucune pitié pour moi, tant pis. Je vais dans la chambre de Chad, reprend mon gilet et les autres affaires puis je sors de la chambre. Je reste plantée là, comme une statue. Lysias m’attend devant de la porte, un manteau sur elle.

     

    « - Tu fais quoi ?, demandai-je.

     

    - Je t’attends, je t’emmène à la grosse pierre puis je partirais en te laissant avec ses monstres.

     

    - Comme toi.

     

    - Je ne comprends pas…

     

    - Ma grand-mère, moi, ça ne te dis rien ?

     

    - Je, j’étais avec les autres à se moment là, je ne savais pas se que je faisais. Je…

     

    - Espèce de sale…

     

    - Nora !, lance Chad à l’autre de bout de la pièce. Vas-t’en d’ici tout de suite et toi Lysias tu reste là.

     

    Je le regarde puis j’ouvre la porte, sors et la referme d’un coup sec. Je respire l’air frais. Il fait nuit et froid, je commence à avancer en tremblant.

     

    Je ne vois rien, j’essaye de me souvenir du mot 

     

    « Marche droit devant toi et tourne à gauche à la grosse pierre noire, tu nous trouveras quand tu ne voudras plus de morts, dis-je. Comme si je voulais que mes amis meurent pour moi, c’est n’importe quoi ». J’allume mon portable en mode lampe-torche et continue d’avancée lentement. J’arrive à une intersection, soit je tourne à gauche comme le mot l’indique, soit je continue tout droit. Je regarde autour de moi à la recherche de la grosse pierre noire, elle est là, à ma gauche. Je tourne à gauche et m’arrête devant celle-ci. « Alors ?, dis-je, je dois faire quoi maintenant, continuai-je sans vouloir que quelqu’un me réponde. » J’attends, je touche la pierre noire puis j’entends derrière mon dos : « Nous commencions à nous impatienter. » Je me retourne brusquement, c’est Greg, je le reconnais avec sa voix dégoutante.

     

    « - Que voulez-vous ?, demandai-je.

     

    - D’abord que tu nous suis, puis que tu te taises.

     

    - Et pourquoi je ferais ça ?

     

    - Parce-que tu es venue, tu ne veux plus de morts n’es-ce pas ?

     

    - Ils sont morts pour me sauver je ne leur est rien demander !!

     

    - Bon, on continue de discuter ou tu nous suis ?

     

    - Je viens mais à une condition.

     

    -…, il soupire, laquelle ?

     

    - J’aurai le droit de partir si je le veux.

     

    - N…, rah !! BON D’ACCORD !!! MAIS DEPECHONS NOUS ALORS !!!

     

    - Allons-y… »

     

    Greg avance vers la pierre, il met son espèce de tatouage dessus puis il se recule. La pierre se multiplie en six fois puis Greg va en toucher une autre, elle est toute à droite. « Système de sécurité », me dit-il. La pierre noire revient à son ancienne place puis elle s’ouvre et laisse un escalier qui descend très profond sous terre. Greg commence à descendre, il se retourne et me fais signe d’avancé puis il dit aux autres de bien rester derrière moi. J’avance dans les profondeurs de se trou. Quelques minutes plus tard, une lumière apparait au loin, elle est rouge et puissante. On continue de descendre, je demande :

     

    « - C’est encore loin ?

     

    - Si tu t’arrête de parler se ne seras plus très loin. »

     

    D’un seul coup, une lumière m’aveugle complètement. Je ferme les yeux aussitôt puis je les rouvres doucement. Je suis arrivée dans une grande salle noire, les murs et le sol sont noirs. Un siège se trouve tout au fond de la salle, il rouge-or, une grande dame y est assise. Elle a les cheveux noirs, ils sont lisses et détachées. Elle a les yeux rouges et porte une grande robe noire, sur sa tête se trouve une couronne en or. C’est une reine, peut-être celle des damnés. Greg arrive devant elle et s’agenouille comme les autres. Je reste debout, derrière Greg, elle me fixe des yeux puis :

     

    « - Agenouille-toi, m’ordonne-t-elle.

     

    - Pourquoi ?, demandai-je brusquement.

     

    - Tu es chez moi, donc tu obéie à mes ordres.

     

    - ON m’a emmenée chez vous, je ne suis pas venue de mon plein gré.

     

    - Faites-là s’agenouillée juste devant moi, et dépêchez-vous !!, ordonne-t-elle aux hommes devant les portes. »

     

    Deux gros costauds s’avance vers moi me prenne les deux bras et me font agenouillée.

     

    « - Se n’ai pas la peine de résistée, me dit-elle. Ils sont bien plus forts que toi. Je m’appelle Serena, je suis la reine des damnés, et toi, tu es m’a, ignoble et répugnante fille. Emmenée-là au cachot, je l’appellerais peut-être se soir.

     

    - Vous n’êtes qu’une sale et mauvaise reine, vous traitez vos serviteurs comme des chiens et même vos invités. Vous n’êtes pas digne d’exister.

     

    -…Tout qu’on de fait, laissez-là moi. Partez tous, je vais la faire souffrir et elle se taira une bonne fois pour toute.

     

    Les deux costauds me lâche, tout le monde sans va puis Serena se lève et s’avance vers moi. Elle à une démarche de reine. Elle s’arrête devant moi :

     

    - Alors ? Tu as quelque chose à dire à ta mère ?

     

    -…

     

    - Mmm, ça m’aurait étonnée que tu parles. Je t’ai abandonnée dans la forêt quand tu avais 2 mois, ne me demande même pas comment ta grand-mère t’as retrouvée, je venais juste de te déposée et elle arrivée. Elle t’a pris dans ses bras et m’as dit « Ne l’approche plus jamais. », je l’ai toujours détestée. Bon venons-en à l’essentiel, rejoins-nous. Tu es une damnée, mon ancien maître t’avais tuée et je t’ai fait renaître après, alors rejoins-nous.

     

    -…

     

    - Toujours aussi silencieuse.

     

    - Je ne veux pas. Je suis une sur-damnée et…

     

    - Tu n’es rien du tout !! , cri-t-elle, tu n’es pas une sur-damnée, ta métamorphose en une damnée n’est même pas complète.

     

    - Vous mentez, dis-je en commençant à avoir les yeux rouges, vous mentez Serena, je peux courir vite, commençai-je en parlant d’une voix grave, j’ai une force surnaturelle…

     

    - Et tu as les yeux rouges quand tu t’énerves. Oui, ça se sont quelques-uns des signes que les damnés développent en se métamorphosant petit à petit. Les sur-damnés n’ont que les deux choses que tu as dites.

     

    - Comment le saurai-je, quand je serais une damnée.

     

    - Oh !!, il n’y a que cinq choses à retenir, tu as déjà dit les deux premières, j’ai dit la troisième, et ensuite je peux te dire les deux dernière mais…tu es beaucoup trop maligne pour les savoirs.

     

    - Dites-les-moi maintenant.

     

    - D’accord, les damnés court vite, ils ont une force surnaturelle, ils ont les yeux rouges quand ils s’énervent, ils savent se que va faire leur adversaire rien qu’en les regardant dans les yeux et ils ne peuvent pas mentir. Sinon…

     

    - Ils sont tués, terminai-je. Je n’ai pas les deux dernier donc…

     

    - Tu vas les développées peu à peu. Tu grandis Nora, donc t’es « pouvoirs » surnaturelles se développent eux aussi.

     

    - Je n’aime pas ça du tout.

     

    - Je savais que tu dirais ça, et, n’essaye pas de t’enfuir, et y a les deux gros costauds de tout à l’heure derrière les portes. Tu pourras partir quand tu m’auras donnée ta réponse.

     

    - C’est toujours non.

     

    - Et si je te dis que t’es deux amis qui sont dans le chalet risque leur vie en se moment même pour te sauvée, quelle est ta réponse ?

     

    -…Non…

     

    - Non ?

     

    - C’est exacte. Je les ai abandonnés donc, je n’en ai rien à faire d’eux…

     

    - Tu hésites encore, je le voix dans ton regard, tu tiens encore à eux non ?

     

    - C’est faux, je veux m’en aller. Laissée-moi partir tout de suite.

     

    - Quand t’a réponse aura changé nous te laisserons deux jours, alors ?

     

    -…pourquoi…, c’est d’accord.

     

    - Ah !!, cria-t-elle de joie. Merche, Herche !!

     

    - Oui madame, dirent les deux costauds. 

     

    - Emmenés Nora dehors, vous irez la rechercher dans deux jours partir de maintenant. Bonne nuit Nora. »

     

    Merche et Herche me prennent par les bras et me tirent jusqu’au dehors. Il pleut. Ils repartent dans le trou qui se referme tout de suite après.

     

    Je reste seule, je soupir. Quesque je vais bien pouvoir faire. Mon portable vibre dans ma poche de jeans, je le prends, c’est un message de Chad :

     

    Salut Nora, c’est pour te dire que, tu peux revenir au chalet si tu veux. A tout de suite, enfin, si tu viens. Biz…

     

    Je lui réponds « j’arrive ». Je commence à courir sur le sentier, je ne vois rien, il pleut de trop, je n’ai même pas de capuche. J’entends un énorme hurlement de femme, « Serena », me dis-je. J’arrive devant le chalet quelques minutes plus tard, je cogne. Quelqu’un m’ouvre, se n’est pas Chad n’y Lysias mais c’est Greg.

     


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    C'est super ce qu'elle écrit al=lors please les gens aller voir on blog !! <3

    vous serez gentil comme tout :)

    Et le chapitre 6 va être publier

     


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  •  

    Chapitre 6 

     

     « - Oui ?, me demande-t-il en souriant. Faites-ce que j’ai dit…

     

    - Non !, criai-je. »

     

    Les hommes au visage noircis m’attrape, m’attache les mains puis me font assoir sur le canapé.

     

    « - Où sont-ils !!, lui hurlai-je à la figure.

     

    - Oh, oh, quelle ingrate petite fille.

     

    - D’où me traitez-vous d’ingrate, dites-vous bien que je suis la fille de Serena et que vous ne pouvez pas me faire de mal.

     

    - Et toi, dit-toi bien que nous ne sommes plus sous les ordres de Serena, tu t’es alliée avec elle…

     

    - Depuis quand vous n’êtes plus sous ses ordres ?

     

    - Depuis quelques minutes, elle a tuée celui que nous avions envoyé.

     

    - C’est donc ça que j’ai entendu, mais où sont Chad et Lysias ?!

     

    - Chad est dans sa chambre avec Lysias, ils sont attachés tout les deux et deux gros costauds qui ont bien voulu me suivre les surveille.

     

    - Vous n’êtes que de sales traîtres !! Je veux les voir…

     

    - Aucun problème. »

     

    Greg me prend par le bras, avance et ouvre la porte de la chambre de Chad. Un costaud, Merche, tiens Lysias par les jambes, elle est allongée par terre en train de se débattre et l’autre, Herche, tiens avec son coude Chad par le cou.

     

    « - Lâchez-les, dit Greg aux deux costauds qui l’écoute attentivement.

     

    - Nora, dit Lysias faiblement. Tu es revenue…

     

    - Nous vous laissons, dit Greg, et ne vous aviser pas de vous enfuir, venez-vous deux, termine-t-il en s’adressant au deux costauds.

     

    Greg et les deux autres partent de la pièce et j’entends la serrure de la porte se fermée à clé. Je cours vers Lysias, l’a détache puis je fais de même avec Chad.

     

    « - Merci, me dirent Lysias et Chad.

     

    - Pourquoi tu es revenue ?, demande Chad.

     

    - Pour vous, Serena m’a dit que vous couriez un danger, enfin un truc comme ça.

     

    - Tu aurais du nous laissez, dit Lysias, je crois qu’on t’a fait assez de mal comme ça pour que tu viennes nous sauvez.

     

    - J’écoute mon cœur.

     

    - Tu as bien fait, dit Chad en me regardant dans les yeux, merci encore.

     

    - C’est mon cœur qui a choisi alors remerciez le lui plutôt que moi, comment on sort d’ici ?, demandai-je.

     

    - Bonne question, dit Lysias.

     

    - Il y a longtemps, j’ai construit un passage dans ma chambre en dessous de mon lit, personne ne l’a jamais découvert, répond Chad.

     

    - Il est toujours là ? On peut toujours y passés ?, demandai-je à Chad.

     

    - Je ne sais pas, après la guerre, il y a eu un éboulement et je crois que le passage à été bloqué mais on peut toujours essayer.

     

    - Nous avons une force incroyable si je peux te le rappeler Chad, dit Lysias d’une voix rayonnante.

     

    - Tu as raison, m’exclamai-je, où mène le passage ?

     

    - Dans une grotte secrète, dit Chad, que j’ai aménagé avec ta grand-mère quand elle m’a recueillie. 

     

    - Super !! Alors allons-y, dis-je en même temps que Lysias. »

     

    Chad se baisse, il rampe en dessous de son lit, on entend un petit clic puis il ressort.

     

    « Allons-y », dit Chad. 

     

    Il retourne sous le lit, Lysias le suit, je reste là, à réfléchir, « Ils vont bien se douter que nous allons partir, pensai-je. Bah, et puis tant pis. » Je me baisse et rampe en dessous du lit, il y a une descente, on dirait un grand toboggan, je ne vois pas le fond j’entre dans le tout petit espace, referme la trappe, m’assoie, et me laisse glisser. « Ah !!!!!!!, criai-je ». La descente est longue, il y a des bosses. Je me cogne d’un seul coup contre qu’elle que chose de dur qui me coupe le souffle. « C’est quoi ça ? », dis-je. La chose, sur la qu’elle je me suis cogner, se détruit et me laisse repartir dans une longue descente. Enfin, j’atterrie. Chad est là devant moi et me tend sa main. Je m’accroche a lui, il m’aide a me relevée.

     

    « - Ca va ?, me souffle-t-il.

     

    - Oui, soupirai-je, tu es sur que s’était une bonne idée ?

     

    - Je ne sais pas. »

     

    Je sens une inquiétude dans sa voix. Il est pale. Il commence à marcher droit devant lui. Je le suis. On arrive quelques minutes plus tard dans une petite grotte. Je m’assoie sur un long rocher, Chad s’assoit à côté de moi et je me tourne vers lui.

     

    « - Où est Lysias ?, demandai-je

     

    - Aucune idée, dit-il en me souriant.

     

    Je le regarde, il me sourit. Il m’attire vers lui et dépose ses lèvres contre les miennes. Je savoure son gout de menthe fraîche et sa langue vient chatouiller la mienne, c’est si bon d’être avec lui, nos cœurs sont scellés l’un à l’autre.

     

    « Ne me quitte jamais, dis-je. »

     

     Il promène sa bouche sur ma gorge puis il s’attarde sur ma clavicule. Je glisse mes mains sur sa poitrine et l’attire vers moi. J’ai besoin de lui, encore plus qu’avant, je ne sais pas pourquoi maintenant mais je l’aime plus que d’habitude. Je m’assoie sur ses genoux. Ses bras m’emprisonnent et je me love contre lui. Je plonge mes mains sous son tee-shirt. Il promène alors ses lèvres sur mon oreille avant de descendre sur mon épaule dénudée. Je passe mes doigts dans sa ceinture pour l’attiré encore plus près de moi. Chad enfouit son visage au creux de mon cou, ses mains glissent au bas de mon dos. Il pousse un profond soupir et m’embrasse follement.

     

    « - Je t’aime, me souffle-t-il. Je n’ai jamais été aussi heureux de toute ma vie, tu es tout pour moi Nora…

     

    - Comme c’est touchant. »

     

    Une forte voix s’élève du recoin le plus sombre de la grotte. Je me retourne brusquement et des hommes au visage noircis saisissent Chad.

     

    « Nora, Nora, je croyais que tu serais un peu plus maligne. Tu n’es pas la jeune fille que j’espérais te voir devenir. Tu fraternises avec l’ennemi, ses espèces de monstres ! Ca me dégoute Nora que tu l’embrasse avec envie. « Ne me quitte jamais », dit-il en m’imitant (très mal, si je peux me le permettre). Tuer-le, il ne mérite pas de vivre près de toi. »

     

    Il avance de l’ombre et là…

     

    « Papa… », Soufflai-je. J’écarquille les yeux. C’est mon père, mon vrai père.

     

    « Tu es un damné…, murmurai-je.

     

    - Oui, dit-il en souriant pleinement. Tu es idiote d’être resté avec ce monstre, mais tu n’aura pas ma fille, lui dit-il. Tu ne l’aura jamais. Tu la touches, tu l’embrasses, tu lui murmures des tendresses, c’est répugnant. Allez, je vais te faire plaisir, tu peux embrasser ma fille une dernière fois, avant que ton heure ne viennent. »

     

    Il sort un révolver de sa poche et le pointe vers Chad, les hommes noircis s’écartent. Je me précipite vers Chad et le sers dans mes bras. « Il ne t’aura pas », lui susurrai-je. Je regarde Chad une dernière fois dans les yeux et l’embrasse. L’un des hommes noircis me tire en arrière par les cheveux et se pousse. Cet homme, mon père, pointe son arme vers Chad et tir sur la détente. Je me jette alors sur Chad mais il me repousse brutalement et s’effondre par terre. Je le regarde, pensant qu’il va se réveiller, j’attends, j’attends. Il ne bouge plus.

     

    « Chad !!!!!!!!!!!!, criai-je. Non, non, non. »

     

    Je me sens perdu, abandonner. Comme si mon corps s’était envolé. Je sens les larmes me montées aux yeux. Non Nora, tu ne dois pas pleurer, il penserait que tu es faible. Je relève la tête. Je me jette sur mon père et lui arrache le révolver des mains puis lui tire dans l’épaule. Il pousse un long cri et se reprend, il se jette sur moi et m’étale par terre.

     

    « - Alors Nora ?, dit-il le souffle court. Tu es triste ?

     

    - Vous êtes un monstre !!, lui hurlai-je à la figure. Pourquoi avez-vous fait ça ?

     

    - Il aurait pu te tuer, enfin Nora, ressaisie toi.

     

    - Ne me toucher plus jamais et ne m’adresser plus la parole c’est bien compris !!!

     

    - Ecartez-vous de la maintenant !!, crie une voix derrière nous.

     

    - Lysias, dis-je. »

     

    Lysias s’avance vers mon père, mais avant qu’elle n’est pu le toucher, il se relève, la bouscule, m’attrape le bras et m’emmène hors de la grotte dans la nuit noire. Je bouge dans tout les sens pour essayer de me libérer mais je m’assomme la tête d’un seul coup contre une roche. Je vois Lysias au loin courir vers nous, mais il va beaucoup trop vite et elle n’arrive pas à nous rattraper. Je la vois qui abandonne, elle est à bout de souffle. Je l’entends crier mon nom plusieurs fois puis plus rien, tout devient floue autour de moi, je m’évanouie.

     

    Je me réveille, ma tête est lourde, où suis-je, je ne me rappelle de rien, je me suis évanouie dans les bras de cet homme, qu’es que je vais faire. Chad !! Je dois le retrouver, je me souviens alors qu’il est, qu’il est, mort… Je relève la tête, ouvre correctement les yeux et me mets debout. Je commence à marcher dans le noir. Je ne vois rien, je cherche à tâtons des murs ou quelques choses de solide mais il n’y a rien. Il commence à faire froid, je mets mes mains dans mes poches et là « mon portable !! ». Je le sors et l’allume. Je me trouve dans une salle, noir, il n’y a aucun meuble, même pas DE PORTE !! Je continue de marcher, je tourne en rond depuis déjà cinq minutes quand j’aperçois un tout petit escalier au fond de la salle. Il n’était pas là tout à l’heure, j’en suis sur… Je ne réfléchie pas et fonce vers l’escalier, je le descends et arrive devant une porte. Je tourne la poignée, fermée, je donne des coups mais sa ne fait que raisonner dans cet endroit. Je regarde autour et mets ma main par terre, je sens une clé. Je referme ma main dessus et l’insère dans la serrure. Clic. La porte s’ouvre, je sors et l’air frais m’envahie. Je suis dehors. « Mais toutes les portes mènent dans la forêt où quoi ?!! » Je la referme soigneusement et glisse la clé dans ma poche. Je recommence à marcher droit devant moi. « Ah !!!!!!!!!!!!!!! ». Un cri strident à glacer le sang retenti tout d’un coup. Je me tourne  pour voir et aperçoit au loin une lumière, elle se rapproche. Je me retourne et commence à courir droit devant moi sans m’arrêter. Je me cogne alors violement contre quelque chose et tombe sur le dos. Je gémie en me relevant. Des yeux verts me regardent.

     

    « - Chad ?, demandai-je, c’est toi ?

     

    -…

     

    -Répond !!

     

    -…grrr…

     

    - Chad ? »

     

    Quelque chose me saute alors dessus et me plaque contre terre. Je sens un souffle dans ma nuque, un souffle d’humain, j’en suis certaine. Je ne bouge plus et la personne non plus. Elle est toujours sur moi et me maintiens toujours au sol avec force. J’entends un bruit de pas arriver derrière ma tête. Le bruit s’arrête et j’entends quelqu’un renifler.

     

    « - Il y a quelqu’un ici, dit une voix, c’est Greg.

     

    - Je sais, mais je ne vois personne chef, elle est peut-être autre par chef.

     

    - Oui peut-être, mais… Bon allons-y. »

     

    Les pas font demi-tour et reparte dans l’autre sens. Quelques secondes plus tard, la forêt est redevenue calme. La personne sur moi se relève et me tend sa main que je saisie pour me relevée.

     

    - Tout va bien ?, demande-t-elle.

     

    -…oui…, dis-je en reprenant mon souffle. Qui êtes-vous ?

     

    - Enfin Nora, tu ne reconnais pas ma voix ?

     

    - Chad, dis-je dans un souffle court. Tu es vivant !! »

     

    Il me prend dans ses bras et m’embrasse sur le front.

     

    « - Tu devrais savoir que je ne peux pas mourir, puisse que je le suis déjà. Nous sommes immortels ma belle, me murmure t-il a l’oreille.

     

    - Je ne savais pas. Je t’aime Chad, j’ai eu si peur…

     

    - Moi aussi je t’aime, n’essaye plus jamais de me sauver, je n’aime pas voir les gens mourir devant mes yeux. Même si je sais que tu ne pourras jamais mourir, je n’aime pas ça. Je te ramène maintenant. Tu dois être fatiguée de tout ça non ?

     

    - Un peu, mais je veux restée avec toi, ils ne vont pas revenir ?

     

    - Non, je ne pense pas et puis, s’ils reviennent, nous serons déjà loin. Tu viens ?

     

    - Oui, j’arrive… »

     

    Il me prend la main et nous marchons dans la forêt toujours aussi sombre. Tout en marchant, je lui demande :

     

    - Comment tu m’as retrouvée ?

     

    - Je les ai suivit et ils m’ont directement emmené à toi.

     

    - Je comprends. Merci Chad, de m’avoir encore sauvée. Tu es mon protecteur.

     

    - Et je le saurais toujours. »

     

    Nous continuons de marcher pendant une dizaine de minutes, puis, arriver au chalet je m’arrête devant la porte et je lui demande alors se que j’avais en tête depuis longtemps :

     

    - Ca veut dire que, Symh et Noam sont toujours vivant ?

     

    - Non, ils ne le sont plus.

     

    - Pourquoi ?

     

    - Je ne peux pas te le dire.

     

    - Alors ça c’est…

     

    - Normal, Nora, je ne peux pas tout te dire non plus !!

     

    - Mais…

     

    - Je suis désolé, viens rentrons maintenant. »

     

    Il passe le seuil de la porte, moi à ses côtés puis il se dirige vers la salle de bain et s’y enferme. J’entends l’eau de la douche couler. Je l’imagine avec son beau corps chaud et musclés, je vois l’eau coulé sur ses cheveux, et je le vois me regarder, un sourire sarcastique à ses lèvres. Je ne devrais pas y aller mais mes jambes ne m’obéissent plus, elle se dirige vers la salle de bain, la porte est ouverte, j’entre et la referme. Il est là, dans la douche, je ne crois pas qu’il m’a vu. Je me dirige vers celle-ci puis il se tourne vers moi, il sort, prend une serviette et l’a met sur lui, et il se sèche devant moi, je ne regarde que son beau et magnifique visage, rien d’autre ne m’intéresse à part lui, même pas des damnés et tout le tralala.  

     

    Il s’habille, puis il me prend dans ses bras et m’embrasse. Ses lèvres sont encore mouillées, elles sont chaudes. Il descend ses mains au bas de mon dos puis d’un coup rapide, il enlève mon tee-shirt et le siens. Je reste là, dans ses bras, à l’embrasser pendant que sa langue chatouille la mienne avec force et désir, rien ne peut être mieux que d’être là à ses côtés.  Son corps est si chaud, il me prend dans ses bras et m’emmène dans sa chambre, il m’allonge sur le lit et vient se ruer sur moi comme une proie coincée par son ennemi. Il m’embrasse follement puis après quelle secondes d’hésitation, je le vois dans yeux, il me glisse sous la couverture et enlève son pantalon, ses mains remonte vers le milieu de mon dos et il détache mon soutif. Je le regarde dans les yeux, il me sourit, je ne pense pas être prête pour ça mais quand je vois ses yeux,  je comprends qu’il a aussi réfléchie avant de le faire. Je me laisse donc faire, il redescend ses mains douce vers le bas de mon dos et fait glisser mon pantalon par terre. Je respire un grand coup et là….HORREUR….il me regarde avec de grand yeux rond, il l’air figé sur place, il est gelé, il ne bouge plus. J’essaye de tourner la tête mais je ne vois qu’elle, grande, mince, belle, gracieuse. Lysias, elle est la debout, elle nous regarde. Elle commence à rigoler, je voudrais la détruire pour se qu’elle vient de faire mais mon corps refuse de bouger. Je continue donc à la regarder, elle s’avance vers moi, elle tire la couverture, sors Chad du lit, m’allonge comme si je faisais semblant de dormir, me ferme les yeux pour que je ne vois pas la scène et s’en va, Chad d’en ses bras. Je n’arrive toujours pas à bouger, quelle sale peste, pourquoi elle a fait ça ? Je ressens tout d’un coup comme une décharge électrique dans mon corps et mes membres recommence enfin à bouger. Je me lève et m’habille rapidement puis je sors de la chambre. Ils ne sont pas là. Je me dirige vers la chambre de Lysias, personne non plus. Je vais dehors et commence à marcher à l’opposé du sentier. Chad et Lysias m’avaient prévenue de ne pas m’égarer du sentier mais je sais où ils se trouvent. Je continue de marcher droit devant moi puis, au bout de quelques minutes, j’aperçois au loin une petite cabane c’est là qu’ils sont. Je cours, et arriver devant, j’ouvre la porte à la volée. Je vois devant moi Lysias penchée sur Chad, elle l’embrasse, il ne réagi pas, au contraire il a l’air d’apprécier. Je cours vers elle et l’à prends par le col de sa chemise puis je l’a regarde droit dans les yeux.

     

    « - T’as quoi dans la cervelle espèce de sale cruche ?!!

     

    - Ne me parle pas comme ça, et repose moi immédiatement sur le sol !!

     

    - On ne me donne pas d’ordres compris, lui répliquai-je en lui foutant une grosse baffe. Dis-moi se que tu faisais !! Maintenant !!!, lui hurlai-je à la figure.

     

    - Rien !! T’as pas savoir, ce n’est pas ton copain ok ?!! Il m’aime, et je suis enceinte !! Alors lâche-moi les baskets ok !! »

     

    Je la relâche tout doucement et commence à reculer les larmes aux yeux.

     

    « Il se servait juste de toi pour s’occuper quand je n’étais pas là, t’avais toujours pas compris ?!!, c’est que t’es vraiment conne alors !! »

     

    Elle se retourne et va s’asseoir sur un fauteuil près du canapé où est assis Chad. Je n’arrive à la croire. Je n’arrive même pas à réfléchir tout simplement. Je regarde Chad, il reste là à me fixer. Je m’avance vers lui, je le regarde dans les yeux. Elle est sincère, il l’aime tout simplement, et ce n’est pas moi qui vais tout changer du jour au lendemain. Je me retourne et m’enfuie dans la forêt en pleurant. Je m’arrête quelques secondes plus tard. Je m’assoie au pied d’un arbre. Je sens mon cœur exploser, mon corps se décomposer au fur et à mesure que les secondes passent. Et je reste là, le regard dans le vide. Mes pensés, je n’en ai plus, je n’ai même plus envie d’exister. Non, j’ai envie de mourir, lentement et de souffrir atrocement. Souffrir en silence, c’est une bonne raison pour se détruire intérieurement non ?!! Je pense que c’est ce que je vais faire, je vais rester là, assise au pied d’un arbre, et mourir en silence… C’est surement mon avenir. « Aveuglée par mes erreurs, peu à peu je tombe par peur de me relevée », c’est bien cette phrase que je me répétai à longueur de journée quand je m’ennuyai en cours. Je ne pense pas que d’autre personne est le même problème que moi, d’être aveuglée par tout se qui l’entoure. Je veux mourir, voilà la dernière chose que je désire le plus au monde…MOURIR EN SILENCE….

     


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